jeudi 26 février 2009

maximum un jour


Ce soir,

J'ai passé mon entretien haut la main.

Ma soeur est partie au ciné en me laissant son mouflet.

Et JE M'ENNUIE

tellement que je me suis réinscrite sur adopteunmec.com (pfff, que du très jeune, très sage, je suis restée 10 minutes),

tellement que j'ai envoyé une photo de mon téton droit à C. via msn.

A ce propos, il est temps que je vide ma corbeille, beaucoup trop d'images compromettantes.

mercredi 25 février 2009

je viens de déclarer

le 26 février jour de la sincérité

Dites :

- à votre beau-frère que vous ne supportez pas ses blagues racistes (spéciale dédicace au mec de la soeur de M.)
- à votre enfant que si vous êtes énervé c'est parce que vous avez eu une mauvaise journée mais que ce n'est pas une raison pour manger comme un porc (spéciale dédicace à mon aînée)
- à votre mère d'arrêter de vous appeler pour vous dire de retéléphoner à votre grand-mère (spéciale dédicace à ma maman)
- à votre collègue que sa cigarette vous importune et qu'elle n'a qu'à aller fumer dehors même si elle trouve ça vulgaire (spéciale dédicace à Josette)
- à votre maîtresse de faire gaffe avec ses dents quand elle vous suce (spéciale dédicace à K.)

- à votre nouvel amour que vous avez peur de vos sentiments car vous n'êtes pas un ange
- à votre meilleure amie que vous vous êtes senti trahi le jour où elle vous a menti
- à votre mec que ses taquineries sur votre physique vous blesse

...

Je crois de plus en plus dans les vertus de la communication, surtout si on arrive à dire les choses sans agressivité.

En même temps, faut pas déconner, c'est pas Yom Kippour, tout ne sera pas pardonné.
Faute avouée est à moitié pardonnée = mon cul !

armure en teflon


Probablement parce que j'estimais que j'avais le cul bordé de nouilles et qu'il fallait par conséquent que je sauve l'humanité, j'ai eu une relation de 5 ans avec un semi(?)-fou. Appelons-le le Psychopathe.

Parmi ses nombreuses tocades, obsessions, incohérences :

- il ne se lavait pas et ne se rasait pas quand je n'étais pas là et m'offrait ce spectacle très attrayant lors de nos retrouvailles

- il manipulait avec des gants ses bandes dessinées et ne me les laissait lire qu'avec la plus grande suspicion

- il me réveillait la nuit pour m'expliquer comment il laisserait mourir de soif toute une série de gens qui avaient eu une influence néfaste sur sa vie

- il s'ingéniait à dépenser un minimum d'argent dans les concerts en emportant toujours avec lui force boissons et biscuits

...

J'étais celle qui parvenait à maintenir plus ou moins les apparences. Evidemment, quand je suis partie, ce fut une catastrophe : il a volontairement bouché les canalisations de notre appartement avec de la merde, il a diffusé 3000 tracs diffamatoires expliquant que j'étais une salope qui l'avait trompé sur Internet (déjà ?), il a rempli le répondeur téléphonique de mes parents toutes les nuits pendant deux ans en expliquant notamment comment il allait me tuer...

Alors, ce ne sont pas les petites épreuves de la vie qui auront raison de ma santé physique et mentale : je suis indestructible.

lundi 23 février 2009

épreuve


Ce jeudi, horreur, j'ai un examen d'embauche à passer. Ca doit faire dix ans qu'on ne m'a plus demandé d'étudier et de restituer de la matière.

Alors, je traîne, parce que je n'ai pas que ça à faire :

primo : j'ai un CARNAVAL à préparer

deuxio : je dois survivre à mes peines de coeur

tertio : j'ai une maison à rénover 
(il me semble que je suis en mode "une brique dans le ventre" plutôt qu'une "bite dans le cul")

dimanche 22 février 2009

une nuit


Ce soir, cette nuit, j'avais envie d'être avec K. Besoin des bras d'un homme, du sexe d'un homme.

Pour une fois, c'était un dimanche sans les filles. Ca aurait changé des lundis du stupre.

Mais ma maman a senti que j'étais déprimée. Alors, elle a proposé de venir m'aider dans la maison à rafistoler et de dormir sur place. Difficile de lui annoncer le même jour que je quittais M. et que j'avais déjà un jeune amant sur le feu.

Et puis, ma fille aînée a fait une petite crise d'angoisse (exceptionnel) et elle n'a pas voulu aller dormir chez son autre grand-mère comme prévu.

Bref, je vais dormir sans bras d'homme, sans sexe d'homme. En plus, mon vibro a l'air de faire des siennes, même en changeant les piles. Bon, il doit encore être sous garantie, mais je trouve ça délicat. En même temps, comme je n'avais pas pris le moins cher...

samedi 21 février 2009

cas de conscience


Il y a deux jours, un gars m'aborde à la Poste.

"Excusez-moi, Mademoiselle, mais je suis coiffeur et il n'y a pas beaucoup de gens qui ont des coupes asymétriques comme vous. Ca m'intéresserait de vous couper les cheveux gratuitement pour mon book et je vous ferais aussi la couleur que vous voulez. On fait comment ? Je peux avoir votre numéro de téléphone ?"

Damned, me voilà piégée par mon statut de bloggeuse influente, il espère mettre une grande affiche : "Ici, on coiffe Sophie S." sur son salon minable.

Enfin, je suis tentée car j'aime bien l'inattendu sous toutes ses formes.

En même temps, je trouve un peu lourd qu'il récupère la créativité de mon amie Aurélie à son propre compte. Il faut au moins que je lui demande son avis.

En plus en cette période de chasse préprintanière, ce serait quand même dommage que je me retrouve avec une tête de pétasse méchée...

Moi, j'aime bien aller chez Aurélie (ou qu'elle vienne c'est selon) car on boit en même temps et puis qu'elle prend toujours un air catastrophé comme si elle allait devoir me raser toute la tête pour rattraper le bazar. En même temps, c'est la seule qui fait ce que je lui demande.

comme une image


ou trois petites ou grandes choses lors d'un vernissage

Pour la première fois de ma vie, j'ai acheté une oeuvre d'art et je sens que je ne vais pas me lasser de la regarder.

Mon ami N. pense que je peux faire sensation chez les Flamands agricoles, mais que si je veux toucher le milieu arty (pas sûre d'être tentée), il faut policer un peu mon image. Il propose le label de "chic explosive" ou "chic en autocombustion". Ca me plaît.

Le Beau S. était présent ce soir. 
Il me demande : - "Tu te souviens que samedi passé je t'ai demandée en mariage ?"

-  "Non, et j'ai répondu quoi ?" 

- "Que tu avais un amoureux"

- "Et bien, mon statut a changé depuis"

- "Et tu fais quoi maintenant, sexy girl ?"

- "Je rentre à la maison avec les filles"

Il m'a rendu son numéro de téléphone et a insisté pour que je l'invite à ma crémaillère.
Flattée, mais toujours pas convaincue...

PS : Parfois, le Beau S. a de faux airs de Corto Maltese.

vendredi 20 février 2009

et si...


ou dites-moi si je délire

Etant donné que je fais une croix sur une relation à long terme avec M. incluant projets communs, confiance, fidélité...,  je me demandais si on ne pouvait pas tout simplement devenir amants.

Décider de se voir quand on en a envie pour une heure, une nuit ou une escapade, mais en oubliant toute relation familiale (tant mieux, ce genre de situation le crispe toujours (à part avec mes filles)) et en sachant que cette relation n'est pas exclusive (au diable, jalousie et possessivité !).

Juste garder le plaisir et abandonner toutes les contraintes, sans limites dans le temps. 

Parce que le lien qui nous unit est encore très fort et que chacun de nous aspire à une vie de couple plus constructive... probablement avec quelqu'un d'autre encore à rencontrer (ou à redécouvrir).

Bon, ok, c'est tiré par les cheveux...

Sinon, je souhaiterais vivement améliorer mon néerlandais. Si c'est votre langue maternelle et que vous êtes un amant fougueux sensible aux trentenaires qui n'ont pas froid aux yeux, faites-moi signe. 

Ou alors je m'inscris sur meetic.nl, freelove.nl ou que sais-je ?

Diantre, 4 jours d'abstinence et me voilà encore prête à tout...

PS : Je fais une recherche d'image sur "hollandais" et je tombe sur un club libertin, si ce n'est pas un signe...

jeudi 19 février 2009

après-midi


Aujourd'hui, il y a plein de plombiers chez moi. C'est le résultat d'une prise de conscience progressivement amorcée : comme je viens d'acheter cette maison et que je l'aime, c'est peut-être pas une bonne idée de la laisser se déglinguer.

Il y a en a eu 4 en tout dont 3 de la compagnie des eaux, des petits ronds en salopette bleue qui s'énervent sur la tige qu'ils ne parviennent pas à attraper. J'ai vu la raie des fesses du troisième, celui qui m'a même réparé une petite fuite qui était juste après le compteur. Merci, m'sieur !

Le quatrième est en haut et s'attaque à tous mes petits soucis domestiques. Un géant avec des nattes noirs et un accent de l'Est. Un pote des vrais punks du quartier (oui, moi, de l'extérieur, j'ai l'air un peu proprette).

Et bien, rien ! Pas la moindre excitation, en tout cas de ma part. Pourtant, aujourd'hui, je me trouve assez sexy avec  ma mini-jupe, mes leggings dorés et mon pull relooké.

Mais bon, j'avais besoin d'aller aux toilettes pendant tout ce temps, et puis j'étais en train de recopier une lettre de rupture à la main car mon imprimante est cassée.

mardi 17 février 2009

pornographie


ou des vertus du dialogue

Je n'aime pas trop les chattes épilées, les piercings dans le clitoris, les robes à la Dallas, et surtout les airs de collégiennes et la French Manucure. Donc, pas si facile de trouver mon bonheur dans le porno gratuit avec lesbiennes. Hier soir, j'en repère un qualifié de "very hot and sensual", ça s'annonce bien, même s'il faut s'attendre à ce que ce soit un peu lent. 

Le téléphone sonne, c'est M. qui propose de venir manger sa pizza près de moi. 

"Tu fais quoi ?   - Je range (ouh, la menteuse)
Je peux venir ?   - Oui, pas de problème (je devrais juste avoir le temps de me décrocher un orgasme avant que tu arrives)"

Le pizzaiolo a été un peu rapide. Ca me prend donc quelques minutes pour me rhabiller, essuyer rapidement mon siège, effacer l'historique et ouvrir la porte.

Pourquoi je me sens coupable ? Mystère.

Evidemment, je me fais gauler avec mon sourire niais, mes joues en feu, la chaise qui perle encore d'humidité...

Alors, on revisionne le film ensemble, commente les courbes des jeunes femmes. M. disserte sur un de ses domaines d'expertise. Encore un tabou qui saute.

Et ça se prolonge au lit avec un langage plus clair, plus précis.


lundi 16 février 2009

la Caliente (2)


La Caliente (voir post du 24 janvier) est une tricheuse. Elle n'est pas du tout espagnole, c'est du pur produit local.

En plus, elle n'est pas venue à notre rendez-vous (collectif, pas seule et chez moi). Bon, il est vrai que personne n'est venu, sauf moi et avec une heure de retard. Quand on se met au lit à 7h30 du matin, personne ne se lève pour aller boire l'apéro à midi.

Evidemment, dans une ville de province comme la mienne, je me suis rendue compte qu'on avait plusieurs connaissances communes. Et la Caliente fait dans l'esthétique : S., qu'on appelle systématiquement le Beau S., et D., mon dernier grand choc visuel, que je surnomme le Beau D. Que des grands tracés, séducteurs, artistes, un peu décalés et bons danseurs.

C'est quand même un vrai bonheur de passer une partie de soirée avec ces deux hors-concours.

A se demander pourquoi j'ai toujours considéré le Beau S. comme un petit frère (peut-être parce que j'ai des doutes sur ses qualités d'amant ?).

samedi 14 février 2009

cornifilles/cornigarçons


Ma mère m' a raconté cette anecdote.
Alors que j'avais 5 ans et m'amusais avec des petites voitures, mon grand-père m'a dit :

"Tu es un vrai garçon, toi".

Réponse : "Même pas, j'ai une fente".

Et c'est revenu de manière régulière : je n'étais pas une vraie fille parce que j'avais les cheveux courts, que j'avais moins de nichons que Sophie Marceau dans La Boum (la différence est encore plus criante actuellement...), que je n'ai pas une démarche ondulante, que je suis sauvage dans ma sexualité...

Hier soir, discussion de comptoir.

 "Ben, si, c'est pas parce que je suis une fille que je ne peux pas baiser sans sentiments, je l'ai déjà fait d'ailleurs" (évidemment, ça attire les blaireaux qui viennent suivre le reste de la conversation...).

Putain de clichés...

Image tirée de "histoire de Julie qui avait une ombre de garçon" de Christian Bruel et Anne Bozellec.

vendredi 13 février 2009

je passe mon tour...

Ce soir, je lis un post incendiaire sur les trentenaires qui dégoulinent avec leurs histoires sentimentales à la con...

C'est sur http://www.kaoslike.be.

jeudi 12 février 2009

rewind


Ce soir, on a fait ce qui était prévu hier s'il n'y avait pas eu dérapage.

On est allés au restaurant et on a parlé. 

M. m'a décrit la vie idéale avec moi, celle à laquelle il aspire. On a même abordé le thème délicat de la non-exclusivité sexuelle, comment un certain type de libertinage en couple pourrait peut-être donner de l'espace à nos libidos explosives.

Je lui ai expliqué qu'il était insoutenable pour moi d'avoir le cul entre deux chaises et que j'allais finir par perdre mon lectorat avec mes histoires à l'eau de rose.

Il a demandé pour dormir avec moi et j'ai dit "non". Et il est parti... Quelque part, j'espérais qu'il allait faire demi-tour ou m'appeler dès son arrivée, mais non.

PS : Bien sûr, M. ne connaît pas l'existence de ce blog. Tout de même, j'ai eu chaud ce matin en constatant qu'il avait dormi à côté de mon portable ouvert sur la page Néeaveclepunk...

PPS : Je l'ai pas raté hier... Il a mal à l'arcade sourcilière, la mâchoire qui s'ouvre difficilement et une belle trace de morsure en dessous de son tatouage. 

encore une histoire de téléphone


mais aussi de violence

Dans tous les moments de crise, à presque tous les pétages de plomb (rares tout de même, et jamais de cette ampleur) un téléphone est sacrifié.
Cette fois-ci, c'est le mien, probablement volé aux Châtaigniers.

Quelques images qui se dégagent :

- M. se met tout nu sur une table (pour me dire quoi exactement ?)
- je cours dans la rue et me roule en boule sur le trottoir en me bouchant les oreilles
- je lui mets des coups de poing et de coude en plein visage et il ne bronche pas
- je ferme à clé la porte de ma chambre et il démolit le chambranle
- je lui lance l'entièreté des livres de la bibliothèque 
- M. dort sur le divan

Au petit matin, je me blottis dans ses bras et ouvre la ceinture de mon jean's.

mercredi 11 février 2009

hors service

Ca y est... En mode pétage de plomb. Il neige (ou tout comme). J'ai besoin de faire pipi. J'ai mis le chauffage et laissé ma veste.

Premier réflexe : allumer l'ordi. Mauvais réflexe : laisser allumé le téléphone.

Et attendre. Qu'il me rappelle une sixième fois. Pour me dire des conneries avec sa voix pleine d'alcool. Des déclarations à n'en plus finir, des "j'ai envie de toi" à n'en plus finir. Mais d'abord, on va aller boire un verre avec un pote. Ou si tu ne viens pas, je te ferai le coup habituel : je suis là dans 10 minutes, une demi-heure ou maximum deux heures.

Mais je ne suis pas prête à tout. Désolée, je ne suis pas en manque. Juste dégoûtée. Si c'est comme ça que tu penses rattraper les choses, faire machine arrière ou aller de l'avant...

Colère/envie/dégoût/ tristesse... on peut faire l'inventaire. Mais oui, tu peux y arriver, tuer l'amour. Ou simplement me faire passer une soirée, une nuit de merde.

Je repartirais bien toute seule dans la nuit. Moi aussi, boire, boire et boire. Etre vulgaire et regarder les vieux qui bavent dans ma mini-jupe.

mardi 10 février 2009

ça me fait plaisir


Quand K. me dit : "Finalement, j'ai rien fait d'autre que dormir et me branler en pensant à toi".

Quand B. (avant d'être très fâché) m'envoyait : "Je me suis caressé avec tes bas, c'était très agréable".

Quand M., malgré des échanges acerbes, m'informe : "Je me suis quand même touché en regardant nos photos".

Quand  H. me demande maints détails sur mes ébats et que je devine que ça va alimenter ses séances d'onanisme.

Je sais, c'est un peu cru, mais imaginer ces sexes dressés en mon honneur déclenche de nouvelles sensations (de la fierté ?).


partie 4


vers un deuxième rendez-vous

Une première nuit, c'est bien, une deuxième, c'est souvent mieux (en tout cas, sexuellement), car ça permet de s'harmoniser un peu. Et ceci est valable tant dans ma vie actuelle que dans la grande saga "les débuts avec M." (sais pas trop comment faire des liens internes vers d'autres posts...)

Dans la précipitation de notre première partie de jambes en l'air, nous n'avions pas échangé nos numéros et je savais que J., mon collègue, ne serait d'aucune aide au cow-boy (sans doute souhaitait-il préserver ma virginité...).

Mais l'envie de recommencer me taraudait. J'ai donc envoyé le même message à Sylvie et Pénélope (je suis spécialiste des tirs groupés dans ma communication amicale) :

 "J'ai très envie d'aller faire une promenade à cheval"

Pragmatique et raisonnable, la première m'a répondu : "Ben, t'as déjà eu ce que tu voulais..." 

et la deuxième, plus pratique et appréciant les qualités de ce nouvel amant, m'a envoyé son numéro de téléphone.

Je me souviens précisément du sms que je lui ai immédiatement fait parvenir :

"Cher monsieur, je suis libre comme l'air samedi soir et vous avez dorénavant mon numéro de téléphone. Sophie".



dimanche 8 février 2009

l'imprévu

ou pourquoi il ne faut jamais négliger de s'épiler

Il y a un mois, K. me disait : "écrire un blog, ça va te pousser à faire des bêtises, histoire de pouvoir les raconter".

En même temps, comme il est susceptible de lire ces lignes, j'ai des scrupules à raconter celles que nous avons faites ensemble cette nuit.

Mais comme j'aime encore bien tendre le bâton pour me battre (c'est bien ça l'expression ?), je vous communique le charmant surnom qu'il m'a trouvé : Miss Radja River...

samedi 7 février 2009

on n'est pas sortis de l'auberge




Sophie : - Quand tu reviendras de ta semaine de boulot, appelle-moi pour venir récupérer tes affaires*.


M. : - On en profitera pour se mettre tout nus ?


* 5 sacs de vêtements, 500 photos de la mer, un beau couteau de cuisine, un wok, des huiles aromatisées, 1 appareil à raclette, 6 cigarettes, 1 grande photo de ma ville, 1/2 bouteille de Glenn Fiddish, du vin, un sommelier, un aspirateur, un banc, un bateau dans une bouteille, une table, de la paperasse administrative, des outils, des brosses à dent, des clés, 1 vélo, 1 presse-oranges, des chargeurs, 1 appareil de massage des années 60, les boîtes et modes d'emploi de plusieurs portables...

vendredi 6 février 2009

2e colonne


je gratte mes plaies...

Ce que j'adorais avec lui :

- les ballades en vélo en ville la nuit, sans but précis

- les petits gestes de tendresse (sa barbe qui me gratte le cou, ses pieds qui dialoguent avec mes orteils et même son doigt dans mon oreille...)

- manger : qu'il me fasse un bon petit plat en mettant un désordre monstre dans la cuisine ou qu'on entame un xème étape de notre marathon des restaurants

- qu'il aille spontanément voir si mes filles dorment bien pendant la nuit

- les virées dans les bars où on multiplie les derniers verres

- son déhanché du bassin quand il danse

- son esprit curieux de tout

- ses amis

- son sens esthétique (quand mon domaine d'expertise rejoint son intuition)

- son énergie qui fusionne avec la mienne

- le côté improbable de notre rencontre (des parcours très différents, voire opposés)

- LE SEXE (avec de multiples sous-catégories)

- le fait qu'il ne trouve aucun intérêt à critiquer les autres

- la coexistence de la salopette de travail, de la sobriété chic et du bling-bling assumé

- aller au cinéma et constater que nos goûts collent parfaitement

- le mélange de virilité extrême et de fragilité qu'il ne dévoile pratiquement qu'à moi

- qu'il me serve volontiers de taxi

- son côté campagnard

- qu'il m'explique quelle fille extraordinaire je suis


PS : vous avez de la chance, j'avais trouvé des images de blessures hyper-gores pour illustrer ce billet mièvre mais je ne parviens pas à les charger... donc, une assez soft.

jeudi 5 février 2009

c'est thérapeutique


Ce matin, je faisais mentalement la liste de toutes les choses que j'allais regretter de ma relation avec M.
Et bien, ce soir, je pense que la liste des choses insupportables est peut-être plus longue et qu'il faut que je voie les choses en face.

Donc, je déteste :

- qu'il soit incapable de prévoir si on se voit ou pas et à quelle heure (je déteste attendre, je ne suis pas une femme de marin...)

- qu'il me dise qu'il fait sale chez moi alors que son studio est une vraie porcherie

- qu'il considère mes amis comme trop intellos parce qu'il a un complexe d'infériorité

- qu'il soit trop conscient de son potentiel de grand mâle testostéroné qui fait mouiller les filles

- qu'il me fasse des petites remarques désobligeantes sur mon physique, même si c'est pour rire

- quand il a l'impression que je le harcèle sexuellement et que ça le bloque

- qu'il faille toujours 24h avant qu'il ne présente des excuses quand il exagère

- qu'il fuie alors qu'on pourrait avoir une relation constructive

- qu'il dise que je ferais mieux de me trouver un mec qui me convienne mieux

Ben, voilà, c'est tout.
Peu ou beaucoup ? Je manque encore de détachement.

Allez, s'il fait un vrai effort, je le reprends...
Merde, je suis complètement accro.

mercredi 4 février 2009

faux sosies






en réponse à Dosto

Au jeu tordu des sosies célèbres, je me verrais volontiers en bassiste de Sonic Youth. Mais on m'a plutôt dit que je ressemblais aux autres. Chacun ses références....

R.


ou que faire d'un fidèle admirateur ?

R. a longtemps fait partie de cette agaçante catégorie de gens qui vous rappellent sans cesse combien vous étiez sublime il y a 15 ans en oubliant de vous dire que vous avez bien vieilli (oui, on revient au syndrôme Dorian Gray).

Mais depuis que je suis allée faire pipi chez lui (il y a 4 ans ?), il semblerait qu'il ait enfin assimilé qu'une femme épanouie pouvait avoir autant (plus ?) de charme qu'une gamine efflanquée et farouche.

R. ne me dit jamais "non" et me suit jusqu'au bout de la nuit. On se retrouve alors à danser dans les pires bouibouis, à boire des soupes en sachet à 6h du mat après des hectolitres de bière... Et il y a toujours l'étape délicate où je veux rentrer, il m'accompagne jusque chez moi et je ferme la porte devant son nez. 

Moi, je trouve que c'est un excellent (et docile) ami de sortie. Lui considère que je suis une femme qu'il pourrait aimer, si seulement j'étais parfois célibataire et que je cessais d'être toujours TRES amoureuse d'un autre.

Il y a quand même eu une fois où ça a vaguement dérapé. Il m'a eue au "t'es pas cap... de m'embrasser ? ".  Alors je l'ai fait. Et refait car c'était plutôt agréable. Je me suis collée à lui en l'attrapant par la ceinture. Il m'a soulevée dans ses bras pour me prouver qu'il n'est pas une mauviette malgré ses poignets au diamètre douteux. Et j'ai fermé la porte devant son nez, car je n'étais pas célibataire et que j'étais très amoureuse d'un autre.

Il est assez beau, charmant, mais trop prévenant et pas assez viril à mon goût.

Je n'aurais quand même pas le culot de lui proposer de dormir, mais juste dormir, avec moi en me caressant les cheveux pour me consoler.

Pauvre R... Heureusement, d'un commun accord, on a décidé de ne pas avoir nos numéros de téléphone respectifs.

PS : Oui, R. ressemble un peu à Edward Furlong.

le portrait de Dorian Gray


Ce matin, mon boss avait la larme à l'oeil : il vient de passer le cap des 70 ans et il se sent vieux et moche... Il me dit : "Je n'ai plus rien à offrir aux femmes, je suis fatigué" (je sais pas trop ce qu'en pense son épouse qui a 15 ans de moins).

Moi qui ai bien l'intention d'atteindre vaillamment les 87 ans (je pense mourir le 16 octobre 2063), j'espère avancer dans le temps plus sereinement.

Mais toutes ces questions liées à la beauté, à l'attirance physique..., c'est une inquiétude sans fin. Surtout quand on est sur le grand marché de l'occase (j'essaie de réaliser)... 

J'en profite pour dire aux plus naïfs que cette blonde sculpturale qui apparaît en haut de ma page, ce n'est pas moi mais Deborah Harry, la chanteuse de Blondie.
Disons que je suis un poil plus commune...

mardi 3 février 2009

encore de la colère

et déjà de la tristesse

Cette nuit, j'ai failli me lever pour écrire ici combien j'avais envie de poser un oreiller sur son visage et de l'étouffer. 

Je n'aime pas les hommes qui dorment quand je rêve d'une franche explication, ronflant et répandant des vapeurs d'alcool dans ma chambre alors que j'ai l'estomac noué, le sang qui afflue dans mes membres.

Je n'ai réussi à m'endormir que quand il a pris ma main pour la poser en coque protectrice autour de ses testicules et de son sexe. Ca m'a apaisée. Je me suis même rendormie quand il a repoussé cette même main, sans une explication, plongé dans son coma.

Ce matin, je lui ai demandé de venir reprendre toutes ses affaires au plus vite et ai refusé de l'embrasser pour lui dire au revoir, lui souhaitant une belle vie avec du fiel dans la voix et de la rage dans les yeux.

C'est une caricature de rupture, surtout qu'il est de nouveau parti pour une semaine.
Nom de dieu, ce rythme binaire complique tout.

lundi 2 février 2009

msn

ou du brouillage travail-loisir

Ma collègue a l'air super concentrée sur son boulot, mais elle a oublié de mettre le son sur zéro.
Résultat : en fait, elle papote sur msn.

Ce qui me soulage : je ne suis pas la seule déconcentrée.
Ce qui m'atterre : je n'arrête pas de râler sur son inefficacité.

Heu, c'est quoi mon rendement actuel ?

week-end sportif


Ce matin, j'ai les mollets qui tirent, les fessiers et les triceps douloureux.

En effet, déguisée en boxeuse lors de festivités carnavalesques, j'ai pris mon rôle très au sérieux. Au rythme de la fanfare, j'ai sautillé, pratiqué le shadow, fait des accélérations, ainsi que quelques chorégraphies de nage synchronisée. A trois heures du matin, je suis même rentrée en faisant un footing dans les escaliers.

Grâce à cette oxygénation du cerveau (?), pas de gueule de bois le lendemain.