samedi 26 septembre 2009

après


kill the dj

J'ai pris la voiture et ai parcouru une centaine de kilomètres sur l'autoroute. Je me suis arrêtée peu de temps après la plaque annonçant un changement de département pour demander mon chemin. La serveuse ne m'a pas laissé terminer ma question et m'a indiqué la direction. C'est l'événement du jour : 500 personnes se retrouvent dans la salle du village pour voir un groupe électro-rock qui a composé son dernier album dans le coin.  Le public mêle des fans accourus voir leurs héros dans un contexte intimiste et les gens du cru qui viennent de découvrir sur Internet que tout de même ce sont des stars.

J'arrive en retard mais repère tout de suite à l'entrée mon amie Marie, surprise et contente de me voir. Je me glisse à côté du bar et, par un réflexe atavique, commande 7 tickets. Sont déjà préparés en quantité des mélanges brunâtre et rosâtre dans des gobelets en plastique. Je ne sais quel nom exotique on leur donne ici : tango, perroquet, cercueil, mazout ? En tout cas, il y a de la bière + coca et de la bière + grenadine. Pour moi, ce sera pur. Ah, une tête connue... Je lui tapote sur l'épaule, il ne se retourne pas.  Je l'appelle par son prénom. Heu, je te connais pas... (Ben, si, je suis la copine de M. On a quand même fait un barbecue ensemble cet été et on se  croise de temps en temps dans le magasin  de Truc). Je ne sais si c'est le changement de contexte, mais je suis complètement transparente. Le même scénario se reproduit avec un deuxième gars. Et même pas une vague lueur qui laisserait présager qu'il ne me resitue pas mais me trouve sympathique. Même ce caméraman qui m'a filmée tout un après-midi il y a deux semaines et qui zoomait avec enthousiasme sur ma jupe ne m'accorde pas un seul regard.
Le concert passe, je n'aime pas. Ca se convertit ensuite en bal populaire. Parfois, j'aime ce genre d'atmosphère.
Mais ici, ça manque fichtrement d'ambiance festive. D'ailleurs, sur la piste de danse, ça ne danse pas, ça ne papote même pas avec animation. On aurait presque envie de leur fourguer par camions des alcools forts ou des pilules d'ecstasy. Histoire qu'ils agitent leur corps et se roulent des pelles.
Il faut dire que l'animation musicale n'aide pas. Il faudrait leur expliquer que le dj n'est pas là pour gueuler la liste des mariés, pensionnés, baptisés pendant les morceaux en demandant de mettre les mains en l'air. Je ne suis pas difficile, je peux entrer en transe sur du r'n'b' français, de la valse, du zouk, de la techno de grand magasin, du hip hop allemand, de la pop des 80's, une compil pour farandoles... mais faudrait voir à enchaîner deux morceaux.
Je jette l'éponge et rentre chez moi. Quand même, c'est long et j'ai un peu tendance à m'endormir.
Bref, un long post pour dire que l'adage "on ne s'amuse jamais autant que quand on croit qu'on va s'emmerder", ça marche pas à tous les coups.

vendredi 25 septembre 2009

avant


essayons la formule avant-après

J'ai promis à une amie qui habite à la campagne et que je ne vois jamais d'aller voir le concert (d'un groupe que j'aime pas trop) qu'elle organise.

Tous les autres se sont débinés.

Et comme j'y vais seule, faut que je dorme sur place car Sophie fatiguée = Sophie dans le fossé. Et comme je suis tout nouvellement promue marraine, je voudrais voir l'enfant après sa naissance.

Donc, j'y vais avec des pieds de plomb. J'ai mes lunettes (classieuses, mais des lunettes quand même), le cheveu semi-gras, un vieux reste de ricil...

Bon, allez, je vais quand même améliorer un peu tout ça et je vous raconte demain ma palpitante soirée.

J'espère qu'il y aura des bûcherons...

jeudi 24 septembre 2009

merci

de me mettre les yeux en face des trous

Visiblement, je suis de nouveau en mode casserole à pression.

Si je ne me sens pas plus désirée, si mon corps n'est pas mieux nourri, je vais avoir besoin d'un amant.

La masturbation m'emmerde.

Juste avant de partir, M. a fait demi-tour pour me serrer fort dans les bras et m'a dit : " Ne va pas trop voir ailleurs..."

mercredi 23 septembre 2009

beaucoup de Russes















les colloques internationaux sont des lieux de débauche

Certes, la nuit dernière, dans mon espèce de fantasme de gang bang pluraliste où je disais oui à tous, même à ceux que j'avais déjà envoyés paître avec la plus grande conviction, j'avais fait une place pour un éventuel congressiste se glissant entre mes cuisses dans une ruelle sombre.

Certes, pas vraiment la peine d'allumer avec trop de conviction quand on est une fille fidèle (depuis pratiquement 4 mois et sans effort, vous avez remarqué ?) et qu'en plus on est réglée. D'ailleurs, j'ai détourné le regard alors que ce Russe bouclé ne cessait de me dévorer des yeux pendant que je parlais.

Certes, il était pourtant mieux que le Russe moustachu qui avait surtout envie de retenir le nom de son guide (non, je ne m'appelle pas Nathalie).

N'empêche que j'ai été un peu vexée quand ce jeune Russe m'a demandé l'itinéraire pour son hôtel et qu'il a décliné mon invitation à l'accompagner un bout de chemin (juste pour qu'il ne se perde pas évidemment).

comme


certaines sculptures baroques

dont le corps et les vêtements semblent pris dans des vents contraires,

comme ma nouvelle coiffure qui est à la fois courte et longue, avec des pointes, une semi-frange sage, des guiches...,

je pars dans tous les sens,

je dois jongler entre plusieurs professions, plusieurs langues, être piéton, automobiliste, cycliste, être responsable, organiser, danser sur les tables, jouir sans aucune retenue, cultiver le potager, coordonner un chantier, apaiser, séduire, blogger, être futile, ramer, tenir l'alcool, ne pas perdre les clés, ranger, négocier, répondre aux questions, apprendre à marcher avec des talons, faire une prise de sang, douter, rire, glander, raconter...

Je ne sais pas comment on fait pour s'ennuyer.

lundi 21 septembre 2009

rapport d'activités

problèmes de mémoire

Ce midi, j'essayais de garder patience en expliquant à ma collègue que je voulais le bilan détaillé des comptes 2008 et que le budget 2009 ne pouvait pas avoir été fourni avec la déclaration d'impôts.

Complétant un dossier de demande de subsides, je me rends compte que j'ai participé assez étroitement à une exposition en avril 2008 et que je n'en garde pratiquement aucun souvenir.

A quoi pensai-je donc à cette époque-là ? A ma vie sentimentale à la "va-t-en, reviens", à une nouvelle exploration de ma libido ? Premier réflexe : vérifier ce qui me trottait dans la tête dans l'historique de ce blog.

Mais je me trompe d'une année.

En avril 2008, j'essayais de réorganiser ma vie. C'était les débuts avec M. et c'était terriblement excitant. Je crois que je vivais une semaine sur deux chez E. parti travailler quelques mois à l'étranger.

Mais mon cerveau pratique si facilement l'autoreset...

Sans trace écrite, je perds des pans entiers de ma vie.



dimanche 20 septembre 2009

ce que j'aime


chez Emmanuel Carrère, 

c'est son écriture simple mais qui fait toujours mouche.

Dans Un roman russe, parlant de sa compagne Sophie :

Elle dit qu'elle m'aime, qu'elle sait que je l'aime à ma façon, mais que c'est terrible pour elle de se sentir comme ça sur un siège éjectable, tout le temps à la merci de mes changements d'humeur. Qu'elle a toujours peur de ne plus me plaire, peur du regard sans indulgence que je pose sur elle (...).

En 2007, il écrivait très précisément ce que je ressentirais et dirais en 2008. Et lirais en 2009.


fuck

et merde,

voilà que mes sécrétions vaginales puent l'ammoniac...

Ca ressemble fort à une infection quelconque.

Fait chier.

quand les vodkas-Red Bull

ont commencé à défiler, j'ai eu un réflexe de survie : j'ai continué à alterner bière et champagne. C'était déjà assez fort car j'ai commencé à onduler lascivement debout sur une table.

M., moins raisonnable, était complètement hors service.

Mais quand on s'est quittés ce matin dans l'urgence (responsabilité familiale oblige), il commençait à avoir une belle érection.

A ma deuxième étape pour récupérer ma progéniture, Julie a eu pitié de moi : Va faire la sieste, je te les ramène plus tard !

En manque cruel de sexe, je me vibromasse devant un film où un vendeur d'oranges sodomise la propriétaire d'un voilier. 

Mais l'orgasme ne vient que lorsque que je pense à M. me pénétrant.

Je me sens un peu minable genre "c'est la dernière fois que je bois" et j'ai encore terriblement envie de baiser. Et puis, il faudrait qu'on reprenne cette conversation sur le désir parfois défaillant de M. Mince, encore des tas de questions existentielles sur le couple à aborder.

jeudi 17 septembre 2009

la sauce va-t-elle prendre ?



même pas peur

Sophie S. : - Tu seras pas jaloux si je vais au cours de danse avec un autre mec ?

M. : Mais non...


Trois jours plus tard.

Sophie S. : J'ai trouvé un partenaire potentiel.

M. : Qui ?

Sophie S. : Le Grand S. (je me censure en ne disant pas le Beau S.)

M. : T'étais obligée de trouver un grand ? (ben oui, c'est mon vice)


Autre jour, autre lieu.

Sylvie : Mais, bien sûr, tu vas danser avec S...

Trois petits points qui ne me disent rien qui vaille.
Jouerais-je avec le feu ?


mercredi 16 septembre 2009

monde cruel





des complexes et de la norme physique



J. : Mais les femmes aiment bien les hommes avec un peu de panse.

Sophie S. : Oui, autant que vous aimez les gros culs mous...

J. : Et qu'on préfère qu'elles n'aient pas de poitrine...

Je vous recommande ce bouquin.

mardi 15 septembre 2009

sexe acrobatique


j'aime 

- avoir mal aux muscles des fesses et des bras comme si j'avais fait une activité sportive très intense

- qu'il allume la lumière pour mieux voir ce qu'il se passe

- utiliser sa queue comme cobaye pour expérimenter ce que font les professionnelles de la profession

- quand ça vire un peu match de catch et que je sais pertinemment que c'est lui le grand vainqueur

- quand ça se décline en plusieurs rounds et que mes jambes semblent ne plus me porter

- quand son sexe plonge alternativement dans ma chatte et dans mon cul

- quand nos corps se coordonnent pour du plus loin, plus vite, plus fort

...

lundi 14 septembre 2009

réponse à Gaspard


ici,


je m'étais interrogée récemment sur ce que je pouvais apprécier, accepter, tolérer comme pas de côté dans un couple. Apparemment, un sujet porteur puisque ça a donné un billet chez Caliste et un autre chez Canard Mécanique.

Il est vrai que je m'interroge beaucoup sur ce qu'est la norme, ma propre éthique, et puis aussi mes émotions (très facile d'être un libertin théorique).

En fait, j'aime le mot fidélité : être fidèle à mes idées, être l'amie sur qui on peut compter.

Je suis une personne entière. Je peux séduire, batifoler, être attirée par une autre personne, voire coucher avec une autre personne, mais je n'en aime qu'une à la fois. Si le doute s'installe, la séparation n'est pas loin.

Mon couple actuel a déjà été mis à rude épreuve (et c'est d'ailleurs plus ou moins comme ça que ce blog est né), et je trouve que c'est très difficile de refaire confiance à une personne qui vous a trompée (= catégorie grave dans ma hiérarchie). Et donc, j'ai besoin de preuves, si pas de fidélité au sens catholique du terme, d'honnêteté.

Récemment, M. me dit : "Tu devrais avoir plus confiance en toi". Et moi de lui répondre : "J'ai confiance en moi, avec les autres. Avec toi, c'est plus dur étant donné que je ne te fais qu'à moitié confiance".

Tout cela dit sans aucune agressivité, mais j'ai besoin de pouvoir parler le plus sincèrement possible.

Une note probablement un peu confuse, car elle touche sans doute un de mes points les plus sensibles (à part mon clitoris...).

dimanche 13 septembre 2009

ok


pour ceux qui s'intéressent à mes petits drames du quotidien,

et pas uniquement à mes histoires de chattes, bites, vibros et femmes-fontaines,

M. a été très convaincant au détecteur de mensonges : pas d'énervement, pas d'accusations pour détourner l'attention, juste de l'étonnement.

Bref, je pense que Ragnagna en pince pour lui alors qu'il ne lui a même pas roulé une pelle, ni montré son sexe en érection. Peut-être qu'elle ne sait peut-être même pas que c'est pour cette raison qu'elle ne peut pas me blairer.

exutoire


Celle-là, elle dégage un fameux paquet d'antis !

Premier contact de la soirée, je viens dire bonjour à son groupe d'amies alignées sur un banc. Je fais la bise à tout l'assemblée. Les visages s'illuminent, tout le monde m'interpelle, se réjouit de me voir, sauf miss Ragnagna.

Elle ne m'adresse pas la parole, fuit mon regard même quand j'esquisse un léger sourire.

Par contre, quand je l'observe de loin, elle est de bonne humeur, ouverte.

Putain, celle-là, elle est mal à l'aise parce qu'elle est amoureuse de mon mec et/ou il se passe ou s'est passé quelque chose entre eux.

A propos de miss Ragnagna, M. m'a déjà dit : "elle est super sympa, mais elle n'est pas attirante. J'aime pas sa coupe de cheveux, elle a les yeux globuleux, de vilains pieds et elle est mal habillée. Elle me drague un peu, mais c'est du jeu".

Ca fait discours lénifiant, surtout quand il dit devant moi à E. : "Mais si, Miss Ragnagna, tu m'as vu avec elle au bistrot à 7h du matin. Elle est vraiment jolie".

J'imagine qu'elle s'emballe un peu, probablement pour pas grand-chose.

N'empêche que je déteste qu'on me pende la gueule comme ça et  que ça m'énerve de perdre du temps à être jalouse.

Mais bon, je préfère blogguer que d'être allée la trouver avec une phrase pathétique du genre : "T'as un problème avec moi ?" et je me suis retenue d'envoyer un message à M. à 4h du mat type "Pourquoi elle me déteste Ragnagna ? Tu couches avec elle ?". J'en parlerai posément dans de meilleures conditions.

samedi 12 septembre 2009

contamination


il faut croire que l'esprit de Sophie S. 

transparaît de plus en plus dans ma vie de tous les jours.

Et que c'est pour ça que mon ancien boss me dit : "Tu n'es plus la même femme".

Que W. me lance : " Ce que tu fais le mieux, c'est la punk".

Et aussi que Sylvie me suggère : "J'aimerais bien qu'une amie m'offre un sex toy".

au début de l'été


il semblerait que je ne doive pas regretter

de ne pas être allée plus loin avec Eva.

Ce soir, nous sommes invitées toutes les deux chez mon amie Sylvie avec deux couples.

Elle annonce dans un fou rire que Mademoiselle Filacoudre est une femme fontaine et qu'elle trouve ça vraiment répugnant...

Personne ne réagit. Et à l'air un rien mal à l'aise de mon voisin d'en face, j'imagine que Jeanne fait peut-être partie de cette même catégorie.

Eva, tu ne sais pas ce que tu rates...

mercredi 9 septembre 2009

l'instant i


c'est ce laps de temps 

où vous sentez que tout est possible. Que si vous avancez d'un demi-centimètre, il va vous serrer dans les bras, ou vous embrasser, ou vous demander si vous avez des préservatifs.

Parfois, c'est tout à fait inattendu, d'autres fois, c'est la suite logique d'un flirt de plus en plus appuyé.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, je suis une fille qui dit souvent non. Non avec les mots et oui avec le corps, notamment les yeux dilatés par le désir (bon, quand mon envie est très claire, je peux dire "oui, oui, oui" et prendre l'initiative évidemment). Reste à la personne en face à déterminer quel message est le plus fiable.

La nuit dernière, j'ai rêvé d'un instant i dans le bus avec V., le mari d'une amie. 

Il y a quelques années, elle nous avait fait une scène car elle trouvait que nous étions ambigus. Elle estimait que j'étais le fantasme n° 1 de V. Je ne m'étais pas sentie concernée par cette polémique (surtout que c'est sur son frère que je fantasmais particulièrement)

Il semblerait que soit, elle avait raison, soit sa crainte a nourri mon inconscient.

C'est vrai qu'il est sexy tout de même...

mardi 8 septembre 2009

Stat Counter


je tiens à remercier

tout spécialement mon lecteur moldave de Chisinau pour sa fidélité.

lundi 7 septembre 2009

je délaisse


le baiser français

B. me l'avait fait remarqué mais pensait que c'était une manière de garder une distance.

K. s'était plaint de mon manque de sensualité et peut-être que c'était un des facteurs.

Oui, je picore les lèvres, j'embrasse les mains, je lèche le ventre, je mords le cou, j'avale le sexe, mais j'embrasse peu.

Peut-être que les longs préliminaires sans plat de consistance de mon adolescence m'ont fâchée avec les langues qui s'entremêlent.

Je m'y remettrais bien.

vendredi 4 septembre 2009

rencontre avec X.


Quand tu parles de X., il y a comme une pointe de nostalgie.

La première fois, je l'attendais en haut des escaliers. Fidèle à ses instructions, j'avais laissé la porte ouverte et je ne portais pas de culotte. Je me suis agenouillée et l'ai sucé sans qu'il ait entendu le son de ma voix. Il m'a prise sauvagement comme s'il s'agissait de dresser de la salope.

La deuxième fois, 24h plus tard, je suis allée l'accueillir en sous-vêtements et talons hauts. On a pris la peine de s'allonger un peu. Il m'a dit : "Ce que je préfère chez toi, c'est ton visage". Et puis il m'a avoué que techniquement il n'était pas encore séparé de sa femme.

La troisième fois, 24h plus tard, je l'attendais nue dans mon lit. Il avait remis son alliance et avait envie de tendresse, de dormir contre moi. Sa femme menaçait de partir.

La quatrième fois, 24h plus tard, il voulait que, surtout, je reste comme j'étais avec mon sweat à capuche (oui, j'en porte et j'aime ça, surtout si la couleur est improbable, le modèle ceintré  et le tissu peau de pêche, si, si). Je me souviens que la bandaison avait des faiblesses, mais que ça restait un fameux bon coup.

La cinquième et dernière fois, quelques jours plus tard (?), nous sommes allés dans un hôtel de passe où une fille devait nous rejoindre. Elle n'est jamais venue, ça l'a agacé. J'ai essayé de lui dire avec tout le tact qui me caractérise que vraisemblablement je n'allais pas devenir sa meilleure amie.

Entre ces séances de baise, on a bu quelques verres sagement, mangé une glace et sa femme s'est vraiment barrée. Il s'est remis en chasse d'une âme soeur et rapidement je n'ai plus eu de nouvelles.

Disons que c'est une  relation éclair. Je trouve que ça a un certain charme.

mercredi 2 septembre 2009

en miroir


ce que j'ai constaté, soupçonné ou qu'il m'a confessé dans le cadre de notre histoire

- flirter, séduire, faire les doux yeux (plutôt quand je ne suis pas là et plutôt les filles qui prennent l'initiative)
- embrasser (j'ai eu droit à une confession que j'ai plutôt trouvée mignonne, mais ne lui dites pas)
- aller voir une prostituée (dur à avouer mais je ne l'ai pas mal pris vu ce qui venait avant...)
- avoir une relation sexuelle avec une autre personne une heure après une rupture  (on n'en a pas parlé mais ma main à couper)
- faire quoi que ce soit avec l'accord explicite de l'autre (on dirait presque que si je suis d'accord, c'est moins tentant...)
- coucher avec une inconnue quand on est saoul (j'imagine que oui, mais j'espère qu'il a été nul...)
- coucher avec quelqu'un parce que l'autre est absent pendant 3 mois et qu'on n'en peut plus (je suppose)
- avoir une autre vie secrète en parallèle (et le gérer très mal et me laisser croire que c'est fini alors que non. Bizarrement, c'est surtout à elle que j'en veux, encore envie de lui arracher la peau avec les ongles)
- dormir toute une nuit et prendre le petit déjeuner avec un "coup d'un soir" (je crois pas ou alors a posteriori pour se venger de moi qui l'avais fait...)


Je vous absous pour vos péchés passés, n'en parlons plus. Mais dorénavant, soyez aussi honnête et sincère que possible. Je ne suis pas si prude, n'ayez pas peur de me préserver. Me parler, c'est me respecter.

au confessionnal


ce que j'ai déjà fait...

- flirter, séduire, faire les doux yeux (ben, je peux pas m'en empêcher, mais j'apprécie qu'on me rappelle un peu à l'ordre si je fais ça de manière trop ostensible)
- danser en se frottant à son cavalier (j'adooore danser et ça se passe rarement d'un caractère érotique)
- embrasser (du baiser amical complètement bourrée à "c'était une pulsion incontrôlable" sous ecstasy en passant par différents stades > je culpabilise)
- répondre à des messages coquins en jouant volontairement sur l'ambiguïté (j'ai peur d'être désagréable avec un "non" trop sec et j'aime bien flirter...)
- s'exhiber devant un  écran ou tout ce qui pourrait relever du sexe virtuel (disons qu'à une période de manque car délaissée par mon partenaire, j'ai pas mal expérimenté dans ce domaine et ça m'a plu, j'évite mais je suis encore tentée)
- avoir une relation sexuelle avec une autre personne une heure après une rupture qui s'avérera probablement très temporaire (ça, c'est bien mon genre, besoin de me consoler)
- faire quoi que ce soit avec l'accord explicite de l'autre (une voie à exploiter davantage)
- avoir une autre vie secrète en parallèle (déjà fait et me suis rendue compte qu'il faisait pareil au même moment > clash!)
- tomber amoureuse d'un autre (a précipité la fin d'une relation précédente)
- ne pas se protéger correctement quand on va voir ailleurs (j'ai honte, très honte, mais  oui)


mardi 1 septembre 2009

hiérarchie


n'est pas tromper :

- flirter, séduire, faire les doux yeux
- danser en se frottant à son cavalier
- embrasser tant que c'est suffisamment décent pour se passer en public
- répondre à des messages coquins en jouant volontairement sur l'ambiguïté
- s'exhiber devant un  écran ou tout ce qui pourrait relever du sexe virtuel
- aller voir une prostituée
- avoir une relation sexuelle avec une autre personne une heure après une rupture qui s'avérera probablement très temporaire
- faire quoi que ce soit avec l'accord explicite de l'autre

n'est pas très grave :

- coucher avec une inconnue quand on est saoul
- coucher avec une personne du même sexe
- coucher avec quelqu'un parce que l'autre est absent pendant 3 mois et qu'on n'en peut plus

est grave :

- avoir une autre vie secrète en parallèle
- coucher plusieurs fois avec un(e) ami(e) de son(sa) partenaire
- dormir toute une nuit et prendre le petit déjeuner avec un "coup d'un soir"
- coucher avec un(e) sosie de son(sa) partenaire
- tomber amoureux(se) d'un(e) autre
- consacrer plus d'énergie à coucher à gauche et à droite qu'à donner du plaisir à son (sa) partenaire
- ne pas se protéger correctement quand on va voir ailleurs
- se faire passer pour un ange alors qu'on est tout le contraire

fidélité


démonstration par l'absurde

Si la tentation = l'acte,

je suis une meurtière car, j'ai déjà eu envie de pousser le Psychopathe dans le fleuve, voire de me débarrasser d'un petit ami gentil mais encombrant (sans parler de mes parents à l'adolescence) ;

je suis une voleuse car, j'ai déjà été tentée de prendre les billets qui s'y trouvaient avant de rendre un porte-feuille que j'avais trouvé dans la rue ;

je suis la pire des lâcheuses car, j'ai parfois été à deux doigts de plaquer mon boulot en plein milieu d'un grand dossier ;

je suis suicidaire car, rarement, j'ai envie de flotter dans le vide et dans le noir ;

je suis un bourreau d'enfant, car quand ma progéniture fait de grosses colères, je me retiens de lui démonter la tête à coups de gifles

...

Justement, il y a un monde entre le fantasme et le passage à l'acte.

Et puis, il y a "tromper" et "tromper" (j'y reviendrai).