samedi 20 septembre 2014

célibataire

depuis 72h

Ca ne me vaut rien...

Et le carnet de bal (ou de fornication) de mon ami D. est déjà bien rempli.

Apprendre à baisser de régime.

Ou découcher au moins (les voisins...).


ne pas céder

à la tentation épistolaire















Lors de la xième bière de l'apéro, je le vois passer et suis tentée de lancer à la cantonade : 

Celui-là, c'est étrange, mais je me le ferais bien (mon dieu, je peux vraiment être vulgaire)

Je le recroise plusieurs fois au cours de mes pérégrinations nocturnes et me retrouve finalement en tête à tête dans sa voiture à 4 heures du matin.

On va boire un verre, je l'emmène chez moi et on parle à bâtons rompus ("parler", j'ai dit).

J'ai son adresse mail, il m'avait invité à une fête il y a un peu plus d'un an.

Mais je me retiens de lui écrire, car ce psychiatre ne va pas commencer à me suivre en thérapie par courriers interposés alors qu'il m'a clairement proposé  d'être sa maîtresse (oui, mais il était sans doute sous influences multiples).

Parce que je connais les dérapages possibles d'une relation épistolaire et qu'envoyer un courriel peut sembler intrusif.

Parce qu'il a un peu coupé la branche sur laquelle il était assis en disant qu'il était un mauvais amant.

Parce que je connais sa femme.

Parce qu'il vaut toujours mieux se laisser un délai en lendemain d'alcool.

Mais, bon, je continuerais bien cette discussion...