j'avais prévenu...
C'est souvent dans les lieux les plus improbables qu'ont lieu les plus belles fêtes. On se croit dans le trou du cul du monde et on se rend compte que la vie nocturne est 1000 fois plus dynamique que dans sa propre ville. On a testé la bière spéciale et apprécié la qualité de la musique.
Mon amie Sylvie (non, pas celle-là, l'autre) m'a dit que si elle était un homme elle serait amoureuse de moi. A M., elle a dit qu'elle ferait bien l'amour avec moi mais qu'elle avait signé un contrat de fidélité avec J. Bref, on a bien chauffé la piste et à un moment, je crois qu'il était temps de partir : les filles du cru en avaient marre de voir nos culs.
Sur le chemin du retour, je suis passée à l'avant. On a mis la musique à fond. M. roulait avec un oeil fermé... (je sais, c'est très mal)
De retour dans notre ardente cité, on a fait réouvrir un bar pour continuer à boire.
Et puis, à un moment, je me suis souvenue que je travaillais le lendemain matin... Je me suis un peu disputée avec M. (sinon, ça n'aurait pas été crédible) et j'ai retraversé toute la ville avec un sac énorme comprenant entre autres un ordinateur portable et 500 € et mes chaussures à talons avec les boucles ouvertes...
Samedi, 9h08. Je me réveille dans mon lit toute habillée avec lentilles de contact et imper rouge en plastique. J'ai 52 minutes pour retrouver figure humaine et arriver au musée où un groupe m'attend.
10h : mission accomplie.
4 commentaires:
Tu es retournée dans le petit bar où tu avais reçu un accueil si chaleureux ? uh uh uh
De là à se mettre à ressembler à Lenny...
Cui> non, un autre, où le serveur me répétait : "mais, tu sais, je t'aime bien, moi, Sophie!"
Caliste : n'exagérons rien ! Ca illustre juste la palette sonore de cette soirée. Et tout le monde sait que je rêve de ressembler à Debbie.
Sacrée performance de rapidité:
Mon cerveau doit formater le matin pendant une bonne heure au moins avant toute prise de conscience...
C'est ton groupe de visiteurs au musée qui a dû être content ;-)
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