jeudi 15 octobre 2009

quand

je commence des notes

par "en fait", "en vérité" et que je trouve en cours de route que ça sonne faux ou trop déprimant,

c'est probablement que je suis un peu paumée.



vendredi 9 octobre 2009

qui sait ?


un jour peut-être

je pourrais fixer un rendez-vous innocent qui déraperait.

Pendant longtemps, j'ai été la reine du pneu neige mais à vrai dire je crois que j'aime de moins en moins laisser filer un instant i.

J'aime être celle qui brise la glace, précipite les choses dans un "bon, on y va".

J'aime imaginer qu'il y a un genre de jeu de cartes dans lequel je pourrais piocher. Devoir faire un choix avant de voir qui que ce soit.

Je crois que finalement c'est la concordance des agendas qui serait l'élément décisif.

Je n'aimerais pas anticiper alors je ferais exprès de laisser un petit élément qui cloche. Par exemple, ne pas assortir ma culotte et mon soutien-gorge. Mais jamais au grand jamais je ne viendrais non maquillée avec du poil sur la gambette.

Le mieux serait de ne pas avoir le temps d'imaginer trop de scénarios. J'adore ce qui est impulsif. Même dans l'écriture, j'aime quand c'est presque automatique.

Photo : Araki


mardi 6 octobre 2009

mes oreilles



la première chose que j'ai faite en obtenant une carte Visa

c'est prendre un abonnement à Lastfm.

J'ai un rapport bizarre à la musique. A la fois, je sais que ça m'est essentiel, en même temps, je peux passer des mois sans vraiment écouter autre chose que la radio sous ma douche.

Peut-être à cause d'années de dictature musicale. Vous savez, quand vous vivez avec ce genre de mecs qui ne conçoivent pas 5 minutes de silence et qui considèrent tout à fait inimaginable de ne pas aller voir x, y ou z en concert s'ils passent dans un rayon de moins de 200 km.

Ceux qui hantent ma play-list : Yo la Tengo, Blondie, Birdy Nam Nam, Hot Chip, Le Tigre, Beck, Art Brut, CSS, Brigitte Fontaine, the Shins, Beirut, Animal Collective, Battles, the Clash, Joy Division...

Punk, c'est dans la tête...

Merci, CUI !

lundi 5 octobre 2009

être à l'écoute


je ne sais pas vraiment

définir l'humeur du moment.

Je ne suis pas joyeuse, je ne suis pas triste, je ne suis pas lasse, je ne suis pas enthousiaste, je ne suis pas en manque, je ne suis pas agacée, je ne suis pas excitée, je ne suis pas glacée, je ne suis pas affamée, je ne suis pas fatiguée, je ne suis pas pleine d'énergie, je ne suis pas blasée...

Envie de lire un bon bouquin sous la couette. Il va falloir passer chez mon libraire préféré.

vendredi 2 octobre 2009

friday style


quand j'y pense,

je tuerais bien un patron.

en allant faire pipi

au milieu de la nuit

Tiens, déjà l'automne et je pèle.

Ah, non, c'est du sperme séché...

samedi 26 septembre 2009

après


kill the dj

J'ai pris la voiture et ai parcouru une centaine de kilomètres sur l'autoroute. Je me suis arrêtée peu de temps après la plaque annonçant un changement de département pour demander mon chemin. La serveuse ne m'a pas laissé terminer ma question et m'a indiqué la direction. C'est l'événement du jour : 500 personnes se retrouvent dans la salle du village pour voir un groupe électro-rock qui a composé son dernier album dans le coin.  Le public mêle des fans accourus voir leurs héros dans un contexte intimiste et les gens du cru qui viennent de découvrir sur Internet que tout de même ce sont des stars.

J'arrive en retard mais repère tout de suite à l'entrée mon amie Marie, surprise et contente de me voir. Je me glisse à côté du bar et, par un réflexe atavique, commande 7 tickets. Sont déjà préparés en quantité des mélanges brunâtre et rosâtre dans des gobelets en plastique. Je ne sais quel nom exotique on leur donne ici : tango, perroquet, cercueil, mazout ? En tout cas, il y a de la bière + coca et de la bière + grenadine. Pour moi, ce sera pur. Ah, une tête connue... Je lui tapote sur l'épaule, il ne se retourne pas.  Je l'appelle par son prénom. Heu, je te connais pas... (Ben, si, je suis la copine de M. On a quand même fait un barbecue ensemble cet été et on se  croise de temps en temps dans le magasin  de Truc). Je ne sais si c'est le changement de contexte, mais je suis complètement transparente. Le même scénario se reproduit avec un deuxième gars. Et même pas une vague lueur qui laisserait présager qu'il ne me resitue pas mais me trouve sympathique. Même ce caméraman qui m'a filmée tout un après-midi il y a deux semaines et qui zoomait avec enthousiasme sur ma jupe ne m'accorde pas un seul regard.
Le concert passe, je n'aime pas. Ca se convertit ensuite en bal populaire. Parfois, j'aime ce genre d'atmosphère.
Mais ici, ça manque fichtrement d'ambiance festive. D'ailleurs, sur la piste de danse, ça ne danse pas, ça ne papote même pas avec animation. On aurait presque envie de leur fourguer par camions des alcools forts ou des pilules d'ecstasy. Histoire qu'ils agitent leur corps et se roulent des pelles.
Il faut dire que l'animation musicale n'aide pas. Il faudrait leur expliquer que le dj n'est pas là pour gueuler la liste des mariés, pensionnés, baptisés pendant les morceaux en demandant de mettre les mains en l'air. Je ne suis pas difficile, je peux entrer en transe sur du r'n'b' français, de la valse, du zouk, de la techno de grand magasin, du hip hop allemand, de la pop des 80's, une compil pour farandoles... mais faudrait voir à enchaîner deux morceaux.
Je jette l'éponge et rentre chez moi. Quand même, c'est long et j'ai un peu tendance à m'endormir.
Bref, un long post pour dire que l'adage "on ne s'amuse jamais autant que quand on croit qu'on va s'emmerder", ça marche pas à tous les coups.

vendredi 25 septembre 2009

avant


essayons la formule avant-après

J'ai promis à une amie qui habite à la campagne et que je ne vois jamais d'aller voir le concert (d'un groupe que j'aime pas trop) qu'elle organise.

Tous les autres se sont débinés.

Et comme j'y vais seule, faut que je dorme sur place car Sophie fatiguée = Sophie dans le fossé. Et comme je suis tout nouvellement promue marraine, je voudrais voir l'enfant après sa naissance.

Donc, j'y vais avec des pieds de plomb. J'ai mes lunettes (classieuses, mais des lunettes quand même), le cheveu semi-gras, un vieux reste de ricil...

Bon, allez, je vais quand même améliorer un peu tout ça et je vous raconte demain ma palpitante soirée.

J'espère qu'il y aura des bûcherons...

jeudi 24 septembre 2009

merci

de me mettre les yeux en face des trous

Visiblement, je suis de nouveau en mode casserole à pression.

Si je ne me sens pas plus désirée, si mon corps n'est pas mieux nourri, je vais avoir besoin d'un amant.

La masturbation m'emmerde.

Juste avant de partir, M. a fait demi-tour pour me serrer fort dans les bras et m'a dit : " Ne va pas trop voir ailleurs..."

mercredi 23 septembre 2009

beaucoup de Russes















les colloques internationaux sont des lieux de débauche

Certes, la nuit dernière, dans mon espèce de fantasme de gang bang pluraliste où je disais oui à tous, même à ceux que j'avais déjà envoyés paître avec la plus grande conviction, j'avais fait une place pour un éventuel congressiste se glissant entre mes cuisses dans une ruelle sombre.

Certes, pas vraiment la peine d'allumer avec trop de conviction quand on est une fille fidèle (depuis pratiquement 4 mois et sans effort, vous avez remarqué ?) et qu'en plus on est réglée. D'ailleurs, j'ai détourné le regard alors que ce Russe bouclé ne cessait de me dévorer des yeux pendant que je parlais.

Certes, il était pourtant mieux que le Russe moustachu qui avait surtout envie de retenir le nom de son guide (non, je ne m'appelle pas Nathalie).

N'empêche que j'ai été un peu vexée quand ce jeune Russe m'a demandé l'itinéraire pour son hôtel et qu'il a décliné mon invitation à l'accompagner un bout de chemin (juste pour qu'il ne se perde pas évidemment).

comme


certaines sculptures baroques

dont le corps et les vêtements semblent pris dans des vents contraires,

comme ma nouvelle coiffure qui est à la fois courte et longue, avec des pointes, une semi-frange sage, des guiches...,

je pars dans tous les sens,

je dois jongler entre plusieurs professions, plusieurs langues, être piéton, automobiliste, cycliste, être responsable, organiser, danser sur les tables, jouir sans aucune retenue, cultiver le potager, coordonner un chantier, apaiser, séduire, blogger, être futile, ramer, tenir l'alcool, ne pas perdre les clés, ranger, négocier, répondre aux questions, apprendre à marcher avec des talons, faire une prise de sang, douter, rire, glander, raconter...

Je ne sais pas comment on fait pour s'ennuyer.

lundi 21 septembre 2009

rapport d'activités

problèmes de mémoire

Ce midi, j'essayais de garder patience en expliquant à ma collègue que je voulais le bilan détaillé des comptes 2008 et que le budget 2009 ne pouvait pas avoir été fourni avec la déclaration d'impôts.

Complétant un dossier de demande de subsides, je me rends compte que j'ai participé assez étroitement à une exposition en avril 2008 et que je n'en garde pratiquement aucun souvenir.

A quoi pensai-je donc à cette époque-là ? A ma vie sentimentale à la "va-t-en, reviens", à une nouvelle exploration de ma libido ? Premier réflexe : vérifier ce qui me trottait dans la tête dans l'historique de ce blog.

Mais je me trompe d'une année.

En avril 2008, j'essayais de réorganiser ma vie. C'était les débuts avec M. et c'était terriblement excitant. Je crois que je vivais une semaine sur deux chez E. parti travailler quelques mois à l'étranger.

Mais mon cerveau pratique si facilement l'autoreset...

Sans trace écrite, je perds des pans entiers de ma vie.



dimanche 20 septembre 2009

ce que j'aime


chez Emmanuel Carrère, 

c'est son écriture simple mais qui fait toujours mouche.

Dans Un roman russe, parlant de sa compagne Sophie :

Elle dit qu'elle m'aime, qu'elle sait que je l'aime à ma façon, mais que c'est terrible pour elle de se sentir comme ça sur un siège éjectable, tout le temps à la merci de mes changements d'humeur. Qu'elle a toujours peur de ne plus me plaire, peur du regard sans indulgence que je pose sur elle (...).

En 2007, il écrivait très précisément ce que je ressentirais et dirais en 2008. Et lirais en 2009.


fuck

et merde,

voilà que mes sécrétions vaginales puent l'ammoniac...

Ca ressemble fort à une infection quelconque.

Fait chier.

quand les vodkas-Red Bull

ont commencé à défiler, j'ai eu un réflexe de survie : j'ai continué à alterner bière et champagne. C'était déjà assez fort car j'ai commencé à onduler lascivement debout sur une table.

M., moins raisonnable, était complètement hors service.

Mais quand on s'est quittés ce matin dans l'urgence (responsabilité familiale oblige), il commençait à avoir une belle érection.

A ma deuxième étape pour récupérer ma progéniture, Julie a eu pitié de moi : Va faire la sieste, je te les ramène plus tard !

En manque cruel de sexe, je me vibromasse devant un film où un vendeur d'oranges sodomise la propriétaire d'un voilier. 

Mais l'orgasme ne vient que lorsque que je pense à M. me pénétrant.

Je me sens un peu minable genre "c'est la dernière fois que je bois" et j'ai encore terriblement envie de baiser. Et puis, il faudrait qu'on reprenne cette conversation sur le désir parfois défaillant de M. Mince, encore des tas de questions existentielles sur le couple à aborder.

jeudi 17 septembre 2009

la sauce va-t-elle prendre ?



même pas peur

Sophie S. : - Tu seras pas jaloux si je vais au cours de danse avec un autre mec ?

M. : Mais non...


Trois jours plus tard.

Sophie S. : J'ai trouvé un partenaire potentiel.

M. : Qui ?

Sophie S. : Le Grand S. (je me censure en ne disant pas le Beau S.)

M. : T'étais obligée de trouver un grand ? (ben oui, c'est mon vice)


Autre jour, autre lieu.

Sylvie : Mais, bien sûr, tu vas danser avec S...

Trois petits points qui ne me disent rien qui vaille.
Jouerais-je avec le feu ?


mercredi 16 septembre 2009

monde cruel





des complexes et de la norme physique



J. : Mais les femmes aiment bien les hommes avec un peu de panse.

Sophie S. : Oui, autant que vous aimez les gros culs mous...

J. : Et qu'on préfère qu'elles n'aient pas de poitrine...

Je vous recommande ce bouquin.

mardi 15 septembre 2009

sexe acrobatique


j'aime 

- avoir mal aux muscles des fesses et des bras comme si j'avais fait une activité sportive très intense

- qu'il allume la lumière pour mieux voir ce qu'il se passe

- utiliser sa queue comme cobaye pour expérimenter ce que font les professionnelles de la profession

- quand ça vire un peu match de catch et que je sais pertinemment que c'est lui le grand vainqueur

- quand ça se décline en plusieurs rounds et que mes jambes semblent ne plus me porter

- quand son sexe plonge alternativement dans ma chatte et dans mon cul

- quand nos corps se coordonnent pour du plus loin, plus vite, plus fort

...

lundi 14 septembre 2009

réponse à Gaspard


ici,


je m'étais interrogée récemment sur ce que je pouvais apprécier, accepter, tolérer comme pas de côté dans un couple. Apparemment, un sujet porteur puisque ça a donné un billet chez Caliste et un autre chez Canard Mécanique.

Il est vrai que je m'interroge beaucoup sur ce qu'est la norme, ma propre éthique, et puis aussi mes émotions (très facile d'être un libertin théorique).

En fait, j'aime le mot fidélité : être fidèle à mes idées, être l'amie sur qui on peut compter.

Je suis une personne entière. Je peux séduire, batifoler, être attirée par une autre personne, voire coucher avec une autre personne, mais je n'en aime qu'une à la fois. Si le doute s'installe, la séparation n'est pas loin.

Mon couple actuel a déjà été mis à rude épreuve (et c'est d'ailleurs plus ou moins comme ça que ce blog est né), et je trouve que c'est très difficile de refaire confiance à une personne qui vous a trompée (= catégorie grave dans ma hiérarchie). Et donc, j'ai besoin de preuves, si pas de fidélité au sens catholique du terme, d'honnêteté.

Récemment, M. me dit : "Tu devrais avoir plus confiance en toi". Et moi de lui répondre : "J'ai confiance en moi, avec les autres. Avec toi, c'est plus dur étant donné que je ne te fais qu'à moitié confiance".

Tout cela dit sans aucune agressivité, mais j'ai besoin de pouvoir parler le plus sincèrement possible.

Une note probablement un peu confuse, car elle touche sans doute un de mes points les plus sensibles (à part mon clitoris...).

dimanche 13 septembre 2009

ok


pour ceux qui s'intéressent à mes petits drames du quotidien,

et pas uniquement à mes histoires de chattes, bites, vibros et femmes-fontaines,

M. a été très convaincant au détecteur de mensonges : pas d'énervement, pas d'accusations pour détourner l'attention, juste de l'étonnement.

Bref, je pense que Ragnagna en pince pour lui alors qu'il ne lui a même pas roulé une pelle, ni montré son sexe en érection. Peut-être qu'elle ne sait peut-être même pas que c'est pour cette raison qu'elle ne peut pas me blairer.

exutoire


Celle-là, elle dégage un fameux paquet d'antis !

Premier contact de la soirée, je viens dire bonjour à son groupe d'amies alignées sur un banc. Je fais la bise à tout l'assemblée. Les visages s'illuminent, tout le monde m'interpelle, se réjouit de me voir, sauf miss Ragnagna.

Elle ne m'adresse pas la parole, fuit mon regard même quand j'esquisse un léger sourire.

Par contre, quand je l'observe de loin, elle est de bonne humeur, ouverte.

Putain, celle-là, elle est mal à l'aise parce qu'elle est amoureuse de mon mec et/ou il se passe ou s'est passé quelque chose entre eux.

A propos de miss Ragnagna, M. m'a déjà dit : "elle est super sympa, mais elle n'est pas attirante. J'aime pas sa coupe de cheveux, elle a les yeux globuleux, de vilains pieds et elle est mal habillée. Elle me drague un peu, mais c'est du jeu".

Ca fait discours lénifiant, surtout quand il dit devant moi à E. : "Mais si, Miss Ragnagna, tu m'as vu avec elle au bistrot à 7h du matin. Elle est vraiment jolie".

J'imagine qu'elle s'emballe un peu, probablement pour pas grand-chose.

N'empêche que je déteste qu'on me pende la gueule comme ça et  que ça m'énerve de perdre du temps à être jalouse.

Mais bon, je préfère blogguer que d'être allée la trouver avec une phrase pathétique du genre : "T'as un problème avec moi ?" et je me suis retenue d'envoyer un message à M. à 4h du mat type "Pourquoi elle me déteste Ragnagna ? Tu couches avec elle ?". J'en parlerai posément dans de meilleures conditions.

samedi 12 septembre 2009

contamination


il faut croire que l'esprit de Sophie S. 

transparaît de plus en plus dans ma vie de tous les jours.

Et que c'est pour ça que mon ancien boss me dit : "Tu n'es plus la même femme".

Que W. me lance : " Ce que tu fais le mieux, c'est la punk".

Et aussi que Sylvie me suggère : "J'aimerais bien qu'une amie m'offre un sex toy".

au début de l'été


il semblerait que je ne doive pas regretter

de ne pas être allée plus loin avec Eva.

Ce soir, nous sommes invitées toutes les deux chez mon amie Sylvie avec deux couples.

Elle annonce dans un fou rire que Mademoiselle Filacoudre est une femme fontaine et qu'elle trouve ça vraiment répugnant...

Personne ne réagit. Et à l'air un rien mal à l'aise de mon voisin d'en face, j'imagine que Jeanne fait peut-être partie de cette même catégorie.

Eva, tu ne sais pas ce que tu rates...

mercredi 9 septembre 2009

l'instant i


c'est ce laps de temps 

où vous sentez que tout est possible. Que si vous avancez d'un demi-centimètre, il va vous serrer dans les bras, ou vous embrasser, ou vous demander si vous avez des préservatifs.

Parfois, c'est tout à fait inattendu, d'autres fois, c'est la suite logique d'un flirt de plus en plus appuyé.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, je suis une fille qui dit souvent non. Non avec les mots et oui avec le corps, notamment les yeux dilatés par le désir (bon, quand mon envie est très claire, je peux dire "oui, oui, oui" et prendre l'initiative évidemment). Reste à la personne en face à déterminer quel message est le plus fiable.

La nuit dernière, j'ai rêvé d'un instant i dans le bus avec V., le mari d'une amie. 

Il y a quelques années, elle nous avait fait une scène car elle trouvait que nous étions ambigus. Elle estimait que j'étais le fantasme n° 1 de V. Je ne m'étais pas sentie concernée par cette polémique (surtout que c'est sur son frère que je fantasmais particulièrement)

Il semblerait que soit, elle avait raison, soit sa crainte a nourri mon inconscient.

C'est vrai qu'il est sexy tout de même...

mardi 8 septembre 2009

Stat Counter


je tiens à remercier

tout spécialement mon lecteur moldave de Chisinau pour sa fidélité.

lundi 7 septembre 2009

je délaisse


le baiser français

B. me l'avait fait remarqué mais pensait que c'était une manière de garder une distance.

K. s'était plaint de mon manque de sensualité et peut-être que c'était un des facteurs.

Oui, je picore les lèvres, j'embrasse les mains, je lèche le ventre, je mords le cou, j'avale le sexe, mais j'embrasse peu.

Peut-être que les longs préliminaires sans plat de consistance de mon adolescence m'ont fâchée avec les langues qui s'entremêlent.

Je m'y remettrais bien.

vendredi 4 septembre 2009

rencontre avec X.


Quand tu parles de X., il y a comme une pointe de nostalgie.

La première fois, je l'attendais en haut des escaliers. Fidèle à ses instructions, j'avais laissé la porte ouverte et je ne portais pas de culotte. Je me suis agenouillée et l'ai sucé sans qu'il ait entendu le son de ma voix. Il m'a prise sauvagement comme s'il s'agissait de dresser de la salope.

La deuxième fois, 24h plus tard, je suis allée l'accueillir en sous-vêtements et talons hauts. On a pris la peine de s'allonger un peu. Il m'a dit : "Ce que je préfère chez toi, c'est ton visage". Et puis il m'a avoué que techniquement il n'était pas encore séparé de sa femme.

La troisième fois, 24h plus tard, je l'attendais nue dans mon lit. Il avait remis son alliance et avait envie de tendresse, de dormir contre moi. Sa femme menaçait de partir.

La quatrième fois, 24h plus tard, il voulait que, surtout, je reste comme j'étais avec mon sweat à capuche (oui, j'en porte et j'aime ça, surtout si la couleur est improbable, le modèle ceintré  et le tissu peau de pêche, si, si). Je me souviens que la bandaison avait des faiblesses, mais que ça restait un fameux bon coup.

La cinquième et dernière fois, quelques jours plus tard (?), nous sommes allés dans un hôtel de passe où une fille devait nous rejoindre. Elle n'est jamais venue, ça l'a agacé. J'ai essayé de lui dire avec tout le tact qui me caractérise que vraisemblablement je n'allais pas devenir sa meilleure amie.

Entre ces séances de baise, on a bu quelques verres sagement, mangé une glace et sa femme s'est vraiment barrée. Il s'est remis en chasse d'une âme soeur et rapidement je n'ai plus eu de nouvelles.

Disons que c'est une  relation éclair. Je trouve que ça a un certain charme.

mercredi 2 septembre 2009

en miroir


ce que j'ai constaté, soupçonné ou qu'il m'a confessé dans le cadre de notre histoire

- flirter, séduire, faire les doux yeux (plutôt quand je ne suis pas là et plutôt les filles qui prennent l'initiative)
- embrasser (j'ai eu droit à une confession que j'ai plutôt trouvée mignonne, mais ne lui dites pas)
- aller voir une prostituée (dur à avouer mais je ne l'ai pas mal pris vu ce qui venait avant...)
- avoir une relation sexuelle avec une autre personne une heure après une rupture  (on n'en a pas parlé mais ma main à couper)
- faire quoi que ce soit avec l'accord explicite de l'autre (on dirait presque que si je suis d'accord, c'est moins tentant...)
- coucher avec une inconnue quand on est saoul (j'imagine que oui, mais j'espère qu'il a été nul...)
- coucher avec quelqu'un parce que l'autre est absent pendant 3 mois et qu'on n'en peut plus (je suppose)
- avoir une autre vie secrète en parallèle (et le gérer très mal et me laisser croire que c'est fini alors que non. Bizarrement, c'est surtout à elle que j'en veux, encore envie de lui arracher la peau avec les ongles)
- dormir toute une nuit et prendre le petit déjeuner avec un "coup d'un soir" (je crois pas ou alors a posteriori pour se venger de moi qui l'avais fait...)


Je vous absous pour vos péchés passés, n'en parlons plus. Mais dorénavant, soyez aussi honnête et sincère que possible. Je ne suis pas si prude, n'ayez pas peur de me préserver. Me parler, c'est me respecter.

au confessionnal


ce que j'ai déjà fait...

- flirter, séduire, faire les doux yeux (ben, je peux pas m'en empêcher, mais j'apprécie qu'on me rappelle un peu à l'ordre si je fais ça de manière trop ostensible)
- danser en se frottant à son cavalier (j'adooore danser et ça se passe rarement d'un caractère érotique)
- embrasser (du baiser amical complètement bourrée à "c'était une pulsion incontrôlable" sous ecstasy en passant par différents stades > je culpabilise)
- répondre à des messages coquins en jouant volontairement sur l'ambiguïté (j'ai peur d'être désagréable avec un "non" trop sec et j'aime bien flirter...)
- s'exhiber devant un  écran ou tout ce qui pourrait relever du sexe virtuel (disons qu'à une période de manque car délaissée par mon partenaire, j'ai pas mal expérimenté dans ce domaine et ça m'a plu, j'évite mais je suis encore tentée)
- avoir une relation sexuelle avec une autre personne une heure après une rupture qui s'avérera probablement très temporaire (ça, c'est bien mon genre, besoin de me consoler)
- faire quoi que ce soit avec l'accord explicite de l'autre (une voie à exploiter davantage)
- avoir une autre vie secrète en parallèle (déjà fait et me suis rendue compte qu'il faisait pareil au même moment > clash!)
- tomber amoureuse d'un autre (a précipité la fin d'une relation précédente)
- ne pas se protéger correctement quand on va voir ailleurs (j'ai honte, très honte, mais  oui)


mardi 1 septembre 2009

hiérarchie


n'est pas tromper :

- flirter, séduire, faire les doux yeux
- danser en se frottant à son cavalier
- embrasser tant que c'est suffisamment décent pour se passer en public
- répondre à des messages coquins en jouant volontairement sur l'ambiguïté
- s'exhiber devant un  écran ou tout ce qui pourrait relever du sexe virtuel
- aller voir une prostituée
- avoir une relation sexuelle avec une autre personne une heure après une rupture qui s'avérera probablement très temporaire
- faire quoi que ce soit avec l'accord explicite de l'autre

n'est pas très grave :

- coucher avec une inconnue quand on est saoul
- coucher avec une personne du même sexe
- coucher avec quelqu'un parce que l'autre est absent pendant 3 mois et qu'on n'en peut plus

est grave :

- avoir une autre vie secrète en parallèle
- coucher plusieurs fois avec un(e) ami(e) de son(sa) partenaire
- dormir toute une nuit et prendre le petit déjeuner avec un "coup d'un soir"
- coucher avec un(e) sosie de son(sa) partenaire
- tomber amoureux(se) d'un(e) autre
- consacrer plus d'énergie à coucher à gauche et à droite qu'à donner du plaisir à son (sa) partenaire
- ne pas se protéger correctement quand on va voir ailleurs
- se faire passer pour un ange alors qu'on est tout le contraire

fidélité


démonstration par l'absurde

Si la tentation = l'acte,

je suis une meurtière car, j'ai déjà eu envie de pousser le Psychopathe dans le fleuve, voire de me débarrasser d'un petit ami gentil mais encombrant (sans parler de mes parents à l'adolescence) ;

je suis une voleuse car, j'ai déjà été tentée de prendre les billets qui s'y trouvaient avant de rendre un porte-feuille que j'avais trouvé dans la rue ;

je suis la pire des lâcheuses car, j'ai parfois été à deux doigts de plaquer mon boulot en plein milieu d'un grand dossier ;

je suis suicidaire car, rarement, j'ai envie de flotter dans le vide et dans le noir ;

je suis un bourreau d'enfant, car quand ma progéniture fait de grosses colères, je me retiens de lui démonter la tête à coups de gifles

...

Justement, il y a un monde entre le fantasme et le passage à l'acte.

Et puis, il y a "tromper" et "tromper" (j'y reviendrai).

vendredi 28 août 2009

mais putain


comment voulez-vous

que je reste punk si je suis fidèle et que je fais régime ?

Vendredi, 21h39, et j'ai une furieuse envie d'aller dormir...

mardi 25 août 2009

why in English ?


because we were supposed to be the Happy Family

we should now be the Happy Divorce.

But I suppose it's not so easy for P. that I've broken his heart even more than 2 years later.

I guess it's hard for my daughter to have two part-time families.

And probably I feel sometimes guilty.

But I swear that I never regret.

Maybe  I should stop watching subtitled movies and starting to think in bad English.

lundi 24 août 2009

encore un signe








que je suis complètement tarée

Contrairement à 98 % de la gent féminine, ça ne m'énerve pas qu'on fasse des réflexions (avantageuses) sur mon physique dans la rue.

Pas siffler ou klaxonner, mais le petit compliment de l'ouvrier, le "vous êtes bien jolie, mademoiselle !"

Même les gars qui se dévissent la tête ou les vulgaires "quel beau cul !" ne m'énervent pas.

Quand c'est poli, je réponds même "merci !".

Si c'est grossier, je m'éloigne sans les regarder.

Je crois même que je serai un peu triste le jour où je serai trop vieille pour attirer ce genre de réactions.

ça continue


effet de trop d'alcool ?

- la belle plante : "je me demande si je ne suis pas en train de devenir lesbienne... Tu veux être mon amie ?"

- l'amie : "tu es très belle, si j'étais un homme, je serais amoureuse de toi, tu es mon genre de femme"

- l'inconnue délurée qui fait bander tous les mecs et enrager toutes les nanas : "je t'avais repérée avec ta robe blanche. Oui, on pourrait coucher à trois avec ton gars, mais on le regretterait demain matin. Tu devrais aller en club"

- ...

Ce week-end, j'ai eu droit à ma première crise de jalousie d'un mec qui trouvait que j'avais troublé sa copine en dansant deux fois avec elle.

samedi 22 août 2009

insatiables trentenaires


mais qu'est-ce qu'elles ont toutes ?

Existe-t-il une étude scientifique sur l'explosion de la libido après 30 ans chez les filles ?

J'ai l'impression que ces messieurs ne suivent pas et qu'elles en viennent naturellement à fantasmer sur une combinaison purement féminine.

Ou est-ce la banalisation complète de l'homosexualité qui nous durcit seins et clitoris ?

Quoi, Sophie, t'as déjà couché avec une fille ? 
Raconte, c'était bien ? Et ton mec, il en dit quoi ?

Je  pense aussi qu'il y a un réflexe qui dit : coucher avec une fille n'est pas tromper son partenaire hétéro, et ça excite l'officiel.

Je me demande si en virant toutes bisexuelles, on ne va pas aussi commencer à tomber amoureuses de filles (c'est bizarre, le mot "femme" ne vient pas naturellement sur mon clavier, signe d'adulescence ?).

vendredi 21 août 2009

de la transparence


et des doutes

Je suis un peu dans un dilemme par rapport à Elodie (= la compagne de Q., l'adepte du sexe-jacuzzi-boue). Son mec la trompe ostensiblement tout en lui affirmant le contraire.
Et il semblerait qu'elle le croie, ou en tout cas fasse semblant de le croire.

J'ai bien envie de lui ouvrir les yeux... Parce que, dans son cas, j'aimerais qu'on fasse la même chose pour moi. Et je trouve que je suis relativement bien placée pour le faire. Nous ne sommes pas très proches mais nous l'avons été (comme par hasard, nous nous sommes éloignées quand elle s'est entichée de ce connard...). J'ai le bénéfice d'un certain recul et me fous complètement qu'il puisse m'en vouloir. Elle m'en voudra probablement aussi, mais j'ai vraiment l'impression qu'il faut que le masque tombe. C'est le genre de fille un poil mytho qui tourne toujours les choses de manière humoristique, ce qui signifie que c'est très difficile d'aller en profondeur avec elle. Mais en tant qu'introvertie (si, si, je vous jure), je trouve que ça fait souvent du bien que quelqu'un prenne la peine de creuser.

Paradoxalement, parler d'Elodie me calme un peu. Me distrait provisoirement de mes angoisses avec M. (peur qu'il me trompe à nouveau, peur qu'il me mente, peur qu'il ne me désire pas assez, peur qu'il ait peur de me dire qu'il n'est pas bien avec moi, etc.)
Je suppose que c'est parce qu'il ne croit pas du tout en notre couple qu'il vient de m'offrir un billet d'avion pour New York à la fin de l'année. Enfin, en tant que Mademoiselle J'ai Confiance, j'ai pris une assurance annulation...

jeudi 20 août 2009

ça canicule


pas mal en ce moment

Hier soir, j'ai voulu mettre mes chaussures madrilènes pour aller manger créole chez une des mes amies en -ie (trop feignasse pour vérifier comment je l'appelle d'habitude).

Sauf qu'au moment de repartir, plus moyen de les enfiler et j'ai donc pédalé à pieds nus jusque chez moi.

Sylvie : Ca va ?

Sophie : Ben, ça fait mal.

Sylvie : Surtout que je parie que tu as des pédales à petits picots.

Sophie : Oui...

F. : Je parie que ça fait juste mal comme il faut.

Il est vrai que j'ai un certain goût pour les légères douleurs.

mercredi 19 août 2009

une petite pause


alors que je trompe ma faim

en mangeant des tomates cerises bien juteuses (coach, combien de kcal, les tomates cerises ?), je me dis que je pédalerais bien vite jusque chez moi afin de m'octroyer un orgasme avant de partir souper chez mes amis.

Je me dis que je serais si bien au fond du jardin, dans le hamac, la robe relevée pour éviter les taches.

Mais pas sûre d'avoir deux branches bien adaptées depuis que F. a abattu le sapin.

Finalement, ce que j'aimerais surtout, c'est que M. vienne me lécher la prune, l'abricot (il aime le vocabulaire fruitier) dans l'herbe qu'il serait temps de couper.

Je suis une fille de la campagne et il y a des signes qui ne trompent pas.

mardi 18 août 2009

j'imagine


que les filles 

qui parlent de sexe sur leur blog devraient toutes être des bombasses pour faire fantasmer un lectorat essentiellement masculin.

Malheureusement, je me suis vue en maillot sur les photos de vacances... 

Putain, y a du boulot, je vais engager une coach.


jeudi 13 août 2009

midinette


déjà qu'en plus

d'avoir eu un énorme bouton de fièvre en vacances (je cicatrice), ce matin, je me suis réveillée avec un oeil de boxeuse. Un putain de moustique je suppose.

J'appelle mon cow-boy ce soir et lui parle de mes micro-soucis : boulot stressant, lave-vaisselle bizarre, enfants difficiles... pour conclure en disant qu'il me manque.

- Et toi, ça va ?

- Oui, mais bon, quand je bosse, je pense pas trop.

- Ben, je ne te demande pas de penser...

- Bon, je te laisse. Bonne soirée !

A ce stade-là, je suis censée me payer un petit cafard en me disant que je suis fatiguée, mais pas assez pour dormir (et que ce qu'il me faudrait vraiment, c'est un petit coup de bite).

5 minutes plus tard, un message : Tu me manques aussi.

J'ai l'impression qu'on m'a échangé un homme contre son sosie en mieux...

mercredi 12 août 2009

drame














de la vie quotidienne

Je crois bien que mon lave-vaisselle est cassé...

mardi 11 août 2009

excuse bidon


peut-être

que si je travaille peu ou/et mal,

c'est parce que le cumul de la fidélité, des vacances et d'un changement d'équipe me rationne sexuellement.

Pauline


tequila !

Le terme peut paraître un peu fort, mais Pauline est une fille que j'admire. Probablement en partie parce que sa vie n'a pas toujours été facile et qu'elle s'est battue en découvrant une passion et en menant des projets à bien.

Elle est toute petite (enfin, j'exagère un peu), toute mince (certes) et très nerveuse. A priori on pourrait croire qu'elle est pleine de piquants, comme un cactus, mais au centre, il y a un coeur d'artichaut.

C'est une des personnes avec qui j'ai partagé mes premières pilules, et on a eu de longues conversations, on a appris à se connaître.

Pour elle, la sexualité n'est pas une manière d'aller vers l'intime, mais plutôt la conséquence de cette intimité. C'est pour ça qu'elle trouve ses amies désirables, même celles qui ont des culs d'ourson.

Robe armure de Moises Portella

lundi 10 août 2009

à la plage


échange verbal

Sophie : Ce qui me fait marrer, c'est que les soit-disants jeunes femmes qui souhaitent me parler en live habitent toujours la porte à côté. Ici, elles viennent de Biarritz. Ou alors, elles viennent de Douai. Incroyable le nombre de filles coquines qui habitent à Douai.

D. : Oui, en effet !

Séverine : Quoi ? Vous regardez des sites pornos ?

D. : Oui, et je me masturbe en les regardant. Qui ne s'est jamais branlé devant son ordi ?

Sandrine : Ben moi, j'y ai même jamais pensé... Tu le fais, toi ?

Sophie : Ca m'arrive...

Sandrine : C'est pour ça que tu te balades sans cesse avec ton portable et que tu le ranges sous ton lit ?

Pendant tout ce temps, le Célibataire en Acier ne dit mot, mais n'en perd pas une miette.


couples et familles














de la représentativité de mes compagnons de vacances*

Séverine considère que nous sommes tous un peu à l'Ouest et que nous avons donc tendance à nous regrouper.

Comme j'aime les inventaires et les caricatures mal léchées, ça donne donc :

- une femme de poigne et son mari (d'abord à Las Vegas et officialisé il y a quelques mois), pratiquement 10 ans plus jeune, à la tête d'une petite entreprise florissante et qui invitent toute une smala pendant 2 semaines

- 3 célibataires dont au moins 2 attendent le prince (la princesse) charmant(e) et dont au moins deux ont une vie sexuelle qui frôle le zéro

- une mère célibataire qui a fait son deuxième enfant avec le même père alors qu'ils étaient déjà séparés

- deux couples qui ont fait un môme après 3 mois : un semble déjà battre de l'aile car leurs points communs ne sautent pas aux yeux ; dans l'autre, la mère m'a expliqué qu'elle s'est décidée vite, car c'est un homme de confiance, mais qu'elle ne le désire pas vraiment

- une Dangereuse et un médecin brusquement séparés (voir plus bas)

- un couple qui fait l'unanimité (tout le monde l'adore -elle- et se demande ce qu'ils font ensemble, car il est infidèle, parano, mou..)

- un couple avec 20 ans d'écart (lui est plus âgé) qui s'entend plutôt bien, bel exploit car tout le monde se félicite de ne plus la voir succomber à un chien avec chapeau (de préférence, criminel et un rien violent)

- et moi (j'ai pas trouvé la formule réductrice pour me définir...)

Mais, finalement, si on exclut nos excès en tous genres, on est assez représentatifs de la société actuelle, je pense.



* je suis déjà rentrée...

samedi 8 août 2009

CQFD


alors qu'au dernier épisode,

j'allais sagement dormir, Q. et la Dangereuse ont terminé la nuit ensemble, c'est-à-dire à poil dans le jacuzzi en finissant par fucker dans le champ à côté.

La compagne de Q. s'est mis de belles oeillières et lui pardonne tout (difficile de lui expliquer qu'en plus il m'a fait du gringue, ainsi qu'à Séverine et Pauline). Elle préfère minimiser et ne pas voir que c'est un pâle type.

Le compagnon de la Dangereuse s'est barré en la plantant là avec le gamin...

vendredi 7 août 2009

psychose


dans le cheptel de vacanciers 

avec lesquels je passe cette semaine, il y en a deux qui souffrent de paranoïa assez développée.

C'est à dire que tout un chacun prend des pincettes pour leur parler, voire après une certaine heure évite de leur parler.

Il est plus que difficile d'avoir une conversation vraie dans ces conditions.

Il y a deux jours, j'ai eu une longue discussion avec Q. et une certaine relation de confiance s'est installée je pense. Depuis, il peut me parler en me regardant dans les yeux.

Cette nuit, je pense que ça lui aurait fait plaisir que je l'accompagne avec E. pour un dernier verre. 

N'empêche, si je ne m'étais pas dit que ça pourrait le heurter, je pense que je lui aurais dit Fous-moi la paix au moment où il prenait 3 heures pour remballer son pacson dans MA salle de bain alors que j'attendais d'aller faire pipi après m'être démaquillée et brossé les dents...

jeudi 6 août 2009

il y a matière


vivre en communauté

à 25 avec des âges, des parcours, des envies, des situations familiales...variables, ça fait pas mal d'histoires potentielles à raconter.

Surtout qu'il n'y a pas que du lisse dans le tas. Je suis loin d'être la plus sauvage du lot.

Chaque jour, avec E. et Séverine ont fait le débriefing en riant comme des baleines.

Notre mouton noir est la Dangereuse, celle avec laquelle on n'aurait jamais imaginé partir en vacances (ouais, forcément, ce n'est pas nous qui l'avons invitée...).

Elle est là avec ses 25 ans, son mec à profession libérale de 20 ans de plus qu'elle, son gamin de 10 ans à qui je dois me retenir de dire Mais tu vas décoller de ta Wii ou quoi ?

Ce n'est pas nécessairement la super belle plante qui fait baver tous les hommes, Séverine est meilleure dans cette catégorie. Mais c'est la sulfureuse dont on attend un beau coup de pute.

La journée, elle est discrète, plutôt serviable, un poil timide.

Mais avec un verre dans le nez et une latte de coke dans l'autre narine, le masque se fend : elle se vante d'être une très bonne menteuse, affirme que ça ne sert à rien d'essayer de la calmer, car elle n'en a rien à foutre des autres, fonce à poil dans le jacuzzi en se frottant sur son mec et dégage un mépris généralisé.

A mon petit laïus Pour moi, l'essentiel, c'est de pouvoir me regarder dans les yeux, le matin, dans le miroir, elle répond qu'elle en est souvent incapable.

Je crois qu'on peut définitivement la ranger dans le rayon psychopute.

dimanche 2 août 2009

maso et workaholic


pour des soins palliatifs,

j'emmène le portable en vacances.

Histoire de boucler l'un ou l'autre dossier en souffrance et de ne pas culpabiliser.

Histoire d'être incapable de faire une vraie pause (je me réserve ça pour septembre).

Reste à voir si je vais résister à l'appel du blog (comme lectrice ou rédactrice).

vendredi 31 juillet 2009

maso et consumériste


je le regarde qui part en couilles

Depuis quelques semaines, il y a une colonne de petites lignes horizontales et le problème est maintenant étendu à tout l'écran.

Les fonds noirs deviennent insupportables.

Evidemment, je trouve très alléchantes les propositions de vendeurs qui me disent de prendre une version métallisée qui résistera mieux à mon train d'enfer et avec graveur de dvd, et beaucoup plus performant...

Et j'adore configurer une nouvelle machine.

Et quelque part, j'attends avec impatience le chant du cygne, même si je sais que toute ma remise d'impôts va y passer.

C'est pas demain que je serai riche.

Dire que si j'avais un millier de lecteurs par jour plutôt qu'une centaine, Mac me filerait un nouveau modèle sur un plateau d'argent.

jeudi 30 juillet 2009

squirting


billet à caractère informatif

Au départ, je croyais que les grandes étapes de changements physiques se résumaient en puberté, éventuelle maternité et ménopause.

Mais en fait, notre corps ne cesse de changer et de nous réserver toutes sortes de surprises, comme de devenir une femme fontaine à la trentaine.

Ca fait un peu animal de foire, star du porno ou livre des records. Il paraît que certains gynécologues nient encore que ça existe, y voyant simplement une perte urinaire. Je veux bien être une pisseuse mais, non, ça n'a pas la même odeur, la même consistance. Dans la littérature, on parle en général d'un "éjaculat inodore et incolore", je dois avoir ma version personnelle qui pour moi "pue le stupre".

Parfois, j'aimerais vraiment pouvoir contrôler ça (et je pense qu'il doit y avoir moyen) car j'en ai marre de ruiner matelas et divans, de laver mes draps sans cesse et de m'endormir dans la partie du lit restée sèche.

En même temps, je n'ai pas envie de renoncer à cet abandon total. Ni à la mine consternée/admirative/curieuse de mes partenaires.

Scientifiquement, se pose la question de la relation à l'orgasme. Disons que c'est souvent lié, mais pas nécessairement. Je dirais qu'une stimulation clitoridienne est un élément déclencheur et que c'est un signe de grande excitation. Parfois, le seul fait d'ôter ma petite culotte peut provoquer un torrent.

Ah, oui, j'avais aussi oublié de préciser que j'ai un troisième téton. Je suis une vraie freak.

Image tirée de http://cfradier.free.fr/bloog