Quand tu parles de X., il y a comme une pointe de nostalgie.
La première fois, je l'attendais en haut des escaliers. Fidèle à ses instructions, j'avais laissé la porte ouverte et je ne portais pas de culotte. Je me suis agenouillée et l'ai sucé sans qu'il ait entendu le son de ma voix. Il m'a prise sauvagement comme s'il s'agissait de dresser de la salope.
La deuxième fois, 24h plus tard, je suis allée l'accueillir en sous-vêtements et talons hauts. On a pris la peine de s'allonger un peu. Il m'a dit : "Ce que je préfère chez toi, c'est ton visage". Et puis il m'a avoué que techniquement il n'était pas encore séparé de sa femme.
La troisième fois, 24h plus tard, je l'attendais nue dans mon lit. Il avait remis son alliance et avait envie de tendresse, de dormir contre moi. Sa femme menaçait de partir.
La quatrième fois, 24h plus tard, il voulait que, surtout, je reste comme j'étais avec mon sweat à capuche (oui, j'en porte et j'aime ça, surtout si la couleur est improbable, le modèle ceintré et le tissu peau de pêche, si, si). Je me souviens que la bandaison avait des faiblesses, mais que ça restait un fameux bon coup.
La cinquième et dernière fois, quelques jours plus tard (?), nous sommes allés dans un hôtel de passe où une fille devait nous rejoindre. Elle n'est jamais venue, ça l'a agacé. J'ai essayé de lui dire avec tout le tact qui me caractérise que vraisemblablement je n'allais pas devenir sa meilleure amie.
Entre ces séances de baise, on a bu quelques verres sagement, mangé une glace et sa femme s'est vraiment barrée. Il s'est remis en chasse d'une âme soeur et rapidement je n'ai plus eu de nouvelles.
Disons que c'est une relation éclair. Je trouve que ça a un certain charme.
5 commentaires:
5 fois pour uen relation élair, on a vu pire...
et ça a effectivement un certain charme ;-)
> Enfant gâté : ce qui me frappe c'est comment le rapport change vite : de l'anonymat de la pulsion à l'oubli en passant par la confidence.
j imagine que qqe part c le besoin de confidence qui entraine ça: une pulsion, on se sent bien, on se confie et puis...une fois ce moment là passé, on se rend compte qu'on n'a plus besoin de cet autre, qu'en fait il ne nous intéresse pas.
Oui, c'est tout à fait ça.
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