dimanche 20 septembre 2009

ce que j'aime


chez Emmanuel Carrère, 

c'est son écriture simple mais qui fait toujours mouche.

Dans Un roman russe, parlant de sa compagne Sophie :

Elle dit qu'elle m'aime, qu'elle sait que je l'aime à ma façon, mais que c'est terrible pour elle de se sentir comme ça sur un siège éjectable, tout le temps à la merci de mes changements d'humeur. Qu'elle a toujours peur de ne plus me plaire, peur du regard sans indulgence que je pose sur elle (...).

En 2007, il écrivait très précisément ce que je ressentirais et dirais en 2008. Et lirais en 2009.


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