quand le jour se lève,
je commence à me ronger les sangs, mais le téléphone ne sonne qu'à 10h30. Sa nuit a été longue, il demande s'il peut venir dormir chez moi.
J'aime être la maîtresse auprès de laquelle il vient se faire dorloter après avoir trop bu, trop dansé, s'être bagarré avec des sorteurs peu adeptes du poppers. En tout cas, les fois où nous ne faisons pas tous les deux les animaux sauvages.
J'aime lui donner à boire, le caresser jusqu'à ce qu'il s'endorme, ronflant de manière tonitruante.
Je suppose que ça fait de moi une femme atypique, peu adepte du rouleau à tarte et du "tu dors dans le canapé".
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