Pour satisfaire H., note poétique sur le sexe virtuel
Tombée brièvement dans l'IRC quand j'étais petite, je crois au pouvoir des mots. Il y a quelques mois, éprouvant le besoin de parler de sexe sans tabou, j'ai commencé à pianoter sur les chats traitant de ce sujet. Pour me rendre vite compte qu'ils étaient en général complètement niais et que tout le monde pensait que j'étais un mec puisque je me présentais en disant que j'aimais les conversations coquines (quoi ? vous aussi vous croyez que je suis un vieux pervers ?).
Mais à partir de là, j'ai découvert le plaisir de la masturbation à distance : faire bander (et souvent éjaculer) un homme (et me faire mouiller) rien qu'en lui parlant sans utiliser ma voix. Ca a un côté magique (surtout quand on ne sait pas que son interlocuteur est moche comme un pou).
Et puis passer un cap : envoyer une photo, envoyer les photos même les plus crues à la demande de l'autre.
Et puis passer un autre cap : accepter de se voir en direct par l'intermédiaire de Skype ou d'un quelconque autre logiciel.
Et puis parfois passer encore un autre cap : devenir amants dans le monde réel.
Mais je continue à aimer ça.
Quand H. m'aide à me réveiller en douceur après une nuit trop alcoolisée.
Mais bon, il y a des failles. Au bord de l'orgasme, être dérangée par une déconnexion intempestive ou une batterie en fin de parcours.
On se voit quand, L. ?
4 commentaires:
Ah oui, ca a l'air plutot sympa.
Mais le "coup de la panne" même dans le sexe virtuel... je n'y avit pas pensé , j'en ris encore.
J'ai découvert cela il y a peu aussi, tout d'abord avec mon conjoint et aussi avec d'autres à sa demande, et j'aime bien!
Il en a de la chance ce H. !!!
Une phrase m'intrigue : d'autres à la demande ton conjoint ?
> Otto : c'est So et pas moi qui parle de son expérience...
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