ben, oui, quand même...
Bon, a priori, je ne connais pas le phénomène de la descente, mais je l'appréhende quand même. Et le mardi, c'est un sale jour quand vous avez pris de la coke le week-end. Même une petite latte et demi, même si ça fait trois mois que ce n'était pas arrivé.
Une fête à la campagne, avec des loupiottes et plein d'amis de M. qui me serrent dans les bras en disant que ça fait tellement plaisir de me revoir.
Des pulsions qui s'expriment ; ma bouche contre celle de Lydia, une voiture qui accueille des échanges de fluides.
Et puis, la fatigue qui suit.
Je dors mal les deux nuits suivantes. Dans mon demi-sommeil, mon cerveau calcule les centimètres qui me séparent de lui (m'a-t-il effleuré le bras en se retournant, son sexe gonfle-t-il contre mes fesses ?).
Même saoûle, même droguée, aucune déclaration ne sort de mes lèvres, le plus explicite restant : je suis bien dans tes bras.
Mardi, c'est aussi le jour du départ (ou du retour, ça dépend des semaines).
Alors, je lui explique que j'ai rêvé que ma fille aînée pleurait car elle craignait d'être abandonnée et que, forcément, c'est limpide : c'est moi qui ai peur.
Il me rassure, un peu.
Je suis quand même fière d'avoir avoué mes angoisses. Je progresse.
3 commentaires:
Heureux sont ceux qui ne connaissent pas la detresse de la descente...
C'est une chance, j'en suis consciente et je suis très attentive à garder l'aspect festif sans les conséquences néfastes.
Tu progresses et tu as le cran de le dire sur un blog sans craintes de représailles ou de jugements.
Tout l'inverse en ce qui me concerne.
Et pour ça, je te tire mon chapeau.
(désolé de commenter aussi à la bourre, semaine chargée...)
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