dimanche 11 janvier 2009

je déteste


Cet après-midi, je me livrais à une saine activité dont j'ai a priori horreur : faire de la luge avec amis et enfants —j'apprécie amis et enfants mais n'aime pas trop ce qui est froid et humide (y compris m'endormir dans ma mouillure). Bref, je croise deux copains qui me disent : " T'étais bien la fois passée à la Cruche. Enfin, moi tu ne m'as pas embêtée". Et merde, c'est le deuxième son de cloche après le coiffeur qui me dit : "Mais si, on a papoté, tu m'as même parlé de M". Et merde, qu'est-ce que j'ai dit ?
Les amnésies alcoolisées, ça me file toujours des angoisses. 
Le lendemain, je me demandais pourquoi j'avais la nausée, comment j'avais pu oublié quelques échanges de textos et pourquoi donc le mec de Sandra m'avait ramené très civilement jusque chez moi alors que vraisemblablement sa soirée n'était pas terminée ?
Ca s'éclaire, il me manque des bouts. Enfin, il y a quelques temps, ce constat ce serait probablement accompagné de "putain, t'étais chiante, t'obligeais tout le monde à danser", "tu sais que tu as balancé une bouteille vide derrière toi et manqué d'assommer la pauvre Julie ?", "je pense que ce n'était pas le bon moment pour dire ses 4 vérités à Grégoire"...
Tout ça pour dire, qu'étonnamment, il semblerait que j'ai acquis un minimum de self-control dans ces situations extrêmes.
Dernièrement, je me disais qu'il me manquait un dernier petit truc : accepter de rentrer avec mon mec quand il me le demandait et ne pas dire "mais non, si on allait danser au Kinshasa Bar ?" alors qu'il est 6h du mat et qu'on est mardi soir. En même temps, si je n'ai plus de mec à la fin du mois, je sais pas ce qui va me retenir...

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