samedi 14 février 2009

cornifilles/cornigarçons


Ma mère m' a raconté cette anecdote.
Alors que j'avais 5 ans et m'amusais avec des petites voitures, mon grand-père m'a dit :

"Tu es un vrai garçon, toi".

Réponse : "Même pas, j'ai une fente".

Et c'est revenu de manière régulière : je n'étais pas une vraie fille parce que j'avais les cheveux courts, que j'avais moins de nichons que Sophie Marceau dans La Boum (la différence est encore plus criante actuellement...), que je n'ai pas une démarche ondulante, que je suis sauvage dans ma sexualité...

Hier soir, discussion de comptoir.

 "Ben, si, c'est pas parce que je suis une fille que je ne peux pas baiser sans sentiments, je l'ai déjà fait d'ailleurs" (évidemment, ça attire les blaireaux qui viennent suivre le reste de la conversation...).

Putain de clichés...

Image tirée de "histoire de Julie qui avait une ombre de garçon" de Christian Bruel et Anne Bozellec.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je découvre, j'ai tout lu. Heureusement que tu n'écris pas depuis un an.
Je te conseille deux bouquins (je gave tout le monde avec lui) de Serge Chaumier.
http://www.psychologies.com/article.cfm/article/517/Couple-le-contrat-d-infidelite-vous-tente-t-il.htm

C'est pas la solution pour tous, mais peut-être pour certains.

Sophie a dit…

up > Bien venue et merci pour la référence bibliographique.

Anonyme a dit…

Allez Sophie,tu t'assumes c'est l'essentiel . Les autres , tu t'en tapes.
Quant à ta féminité, elle est incontestable...

L singulière plurielle a dit…

ce qui compte c'est bien ce qui il y a au fond des tripes non ?

mes potes me disent tous ... "t'es pas une vraie fille" c'est paradoxale car je n'ai jamais été aussi bien dans ma féminité depuis que je ne suis pas une fiiiiiiiiiiiille !