mercredi 4 février 2009

R.


ou que faire d'un fidèle admirateur ?

R. a longtemps fait partie de cette agaçante catégorie de gens qui vous rappellent sans cesse combien vous étiez sublime il y a 15 ans en oubliant de vous dire que vous avez bien vieilli (oui, on revient au syndrôme Dorian Gray).

Mais depuis que je suis allée faire pipi chez lui (il y a 4 ans ?), il semblerait qu'il ait enfin assimilé qu'une femme épanouie pouvait avoir autant (plus ?) de charme qu'une gamine efflanquée et farouche.

R. ne me dit jamais "non" et me suit jusqu'au bout de la nuit. On se retrouve alors à danser dans les pires bouibouis, à boire des soupes en sachet à 6h du mat après des hectolitres de bière... Et il y a toujours l'étape délicate où je veux rentrer, il m'accompagne jusque chez moi et je ferme la porte devant son nez. 

Moi, je trouve que c'est un excellent (et docile) ami de sortie. Lui considère que je suis une femme qu'il pourrait aimer, si seulement j'étais parfois célibataire et que je cessais d'être toujours TRES amoureuse d'un autre.

Il y a quand même eu une fois où ça a vaguement dérapé. Il m'a eue au "t'es pas cap... de m'embrasser ? ".  Alors je l'ai fait. Et refait car c'était plutôt agréable. Je me suis collée à lui en l'attrapant par la ceinture. Il m'a soulevée dans ses bras pour me prouver qu'il n'est pas une mauviette malgré ses poignets au diamètre douteux. Et j'ai fermé la porte devant son nez, car je n'étais pas célibataire et que j'étais très amoureuse d'un autre.

Il est assez beau, charmant, mais trop prévenant et pas assez viril à mon goût.

Je n'aurais quand même pas le culot de lui proposer de dormir, mais juste dormir, avec moi en me caressant les cheveux pour me consoler.

Pauvre R... Heureusement, d'un commun accord, on a décidé de ne pas avoir nos numéros de téléphone respectifs.

PS : Oui, R. ressemble un peu à Edward Furlong.

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