mardi 3 février 2009

encore de la colère

et déjà de la tristesse

Cette nuit, j'ai failli me lever pour écrire ici combien j'avais envie de poser un oreiller sur son visage et de l'étouffer. 

Je n'aime pas les hommes qui dorment quand je rêve d'une franche explication, ronflant et répandant des vapeurs d'alcool dans ma chambre alors que j'ai l'estomac noué, le sang qui afflue dans mes membres.

Je n'ai réussi à m'endormir que quand il a pris ma main pour la poser en coque protectrice autour de ses testicules et de son sexe. Ca m'a apaisée. Je me suis même rendormie quand il a repoussé cette même main, sans une explication, plongé dans son coma.

Ce matin, je lui ai demandé de venir reprendre toutes ses affaires au plus vite et ai refusé de l'embrasser pour lui dire au revoir, lui souhaitant une belle vie avec du fiel dans la voix et de la rage dans les yeux.

C'est une caricature de rupture, surtout qu'il est de nouveau parti pour une semaine.
Nom de dieu, ce rythme binaire complique tout.

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