démonstration par l'absurde
Si la tentation = l'acte,
je suis une meurtière car, j'ai déjà eu envie de pousser le Psychopathe dans le fleuve, voire de me débarrasser d'un petit ami gentil mais encombrant (sans parler de mes parents à l'adolescence) ;
je suis une voleuse car, j'ai déjà été tentée de prendre les billets qui s'y trouvaient avant de rendre un porte-feuille que j'avais trouvé dans la rue ;
je suis la pire des lâcheuses car, j'ai parfois été à deux doigts de plaquer mon boulot en plein milieu d'un grand dossier ;
je suis suicidaire car, rarement, j'ai envie de flotter dans le vide et dans le noir ;
je suis un bourreau d'enfant, car quand ma progéniture fait de grosses colères, je me retiens de lui démonter la tête à coups de gifles
...
Justement, il y a un monde entre le fantasme et le passage à l'acte.
Et puis, il y a "tromper" et "tromper" (j'y reviendrai).
5 commentaires:
effectivement il y a un monde entre le fantasme et la réalité, et le problème, les difficultés commencent quand les deux se mélangent....
et moi je suis Messerine parce qu'en passant devant la banque je pense souvent aux coffres
l'intention ne vaut pas l'action, c sur,
l action, impulsive, spontanée, sans intention préalable ne vaut pas non plus l action choisie et décidée...
Reste que, puisqu'on parlait de fidélité, certes, être tenté de "tromper" ne fait sans doute pas le même effet sur l'autre que le passage à l'acte, pourtant ne pas le faire parce qu'on a promis ou pour ne pas faire mal ne me satisfait pas
> Enfant gâté : et bien moi, j'apprécie de constater un poil de self-control (de ma part et de celle de l'autre).
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